La fermeture d'une bifurcation à proximité de l'échangeur de la municipalité de Mers El Kébir, pour la réalisation d'un petit espace vert de séparation sur la route nationale à double voie reliant la ville d'Oran à la daïra d'Aïn El Turck, a suscité un vif désappointement chez les riverains du quartier Hansali (ex-Long Champ), situé sur les hauteurs de cette municipalité. Selon le constat établi sur les lieux, en effet, cette petite fourche, dont la réalisation date depuis l'époque coloniale, permettait aux automobilistes du quartier Long Champ d'accéder à la municipalité de Mers El Kébir et /ou de continuer sur la RN 2 pour rallier les autres municipalités essaimées à travers la contrée d'Aïn El Turck et ce, sans avoir à faire un grand détour jusqu'à la pêcherie d'Oran.

«Nous avons été durement pénalisés par la fermeture de cette bifurcation. Les responsables en charge du dossier du projet de réalisation de l'échangeur ne semblent à priori pas avoir pris en considération tous les désagréments et autres contraintes sur les habitants du quartier Hansali, qui découlent de la décision de fermeture de cette bifurcation. Nous interpellons le wali d'Oran, seul habilité à annuler cette décision qui pénalise grandement toute une population», se sont insurgés avec dépit des riverains dudit quartier, abordés à ce sujet par Le Quotidien d'Oran, avant de renchérir en substance «un grand nombre d'entre nous occupent un poste de travail dans la municipalité d'Aïn El Turck.

Certains lycéens fréquentent des établissements à Aïn El Turck. Ils sont tous confrontés maintenant à une grosse perte de temps pour effectuer tout un grand détour afin de pouvoir accéder à la RN 2 dans le sens Mers El Kébir - Aïn El Turck. Lors de la ruée estivale nous nous attendons au pire.

C'est aberrant au plus haut point et nous ne baisserons pas les bras jusqu'à la satisfaction de nos revendications».