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Le tribunal criminel près la cour de
justice a rendu son verdict concernant une affaire de cambriolage. Deux accusés
ont écopé d'une peine de 7 ans de prison ferme. Au moment où deux autres
prévenus ont bénéficié de l'acquittement. Et ce, pour un double chef
d'inculpation, constitution d'association de malfaiteurs et vol qualifié avec
effraction, le 20 juin 2017, du domicile d'un fonctionnaire de la sûreté
nationale habitant Cheria et exerçant à la sûreté de
la daïra d'El Ogla, à l'ouest de la wilaya de
Tébessa. La demeure de la victime faisait l'objet d'un vol, les visiteurs de
nuit avaient emporté l'arme de service du policier (PA) ainsi qu'un chargeur.
Avant d'entrer en action, les deux lascars avaient bien épié les occupants de la maison ciblée, son propriétaire la quitte après la rupture du jeûne pour se rendre à la mosquée pour accomplir la prière des tarawih. Quant à son épouse, elle demanda à son mari qu'elle allait sortir pour visiter sa sœur souffrante. C'était le moment propice choisi par les intrus, et pour s'assurer que personne ne se trouvait à l'intérieur, ils frappèrent à la porte d'entrée, alors que l'un d'eux faisait la sentinelle. Le principal accusé escalada le mur; en fouillant dans la chambre, celui-ci découvrit un morceau de tissu dans lequel étaient enroulés l'arme et le chargeur, cachés sous une armoire. Les objets dérobés seront dissimulés dans un endroit abandonné. Le jour du procès, le cambrioleur reconnut son forfait, sauf qu'il affirma avoir agi tout seul, selon son aveu. Le président de la séance le mit aussitôt sous pression et l'interpella : «Comment se fait-il que vous étiez en même temps le voleur, celui qui escalada le mur et la sentinelle ?», et de poursuivre : «Votre complice avait déclaré que vous deux étiez allés sur un chantier pour cacher les objets volés. Et vous aviez vous-même accompagné les policiers sur le lieu de la cache. Sauf que vous n'aviez pas trouvé les choses dissimulées, en disant aux enquêteurs que c'était votre compagnon qui était revenu, après vous, pour changer le lieu de la cache, puis l'arrestation de votre complice vous avait conduit à ce nouvel endroit». Par ces arguments irréfutables, le magistrat mettait l'accusé devant ses responsabilités pénales, en balayant d'un revers de la main l'idée que l'accusé avait agi seul. Les autres prévenus dans cette affaire de vol ont nié le lien avec ce délit. |
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