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Un autre effondrement partiel au 46 rue Soufi Zoubida: Cinq familles en danger de mort à Boulanger

par J. Boukraa

Malgré les effort des pouvoirs public et des autorités locales qui, depuis quelques années déjà, affichent une grande volonté pour la prise en charge des occupants du vieux bâtis, les cris de détresse des familles occupant les immeubles menaçant ruine fusent de partout. Cinq familles risquent de périr écrasées sous l'immeuble qu'elles occupent au 46 rue Soufi Zoubida au quartier de Boulanger. Elles lancent un SOS à l'adresse des pouvoirs publics «avant la catastrophe», avertissent-elles. L'immeuble en question était avant-hier au soir le théâtre d'un autre effondrement partiel. Selon des locataires qui se sont déplacés à notre rédaction «l'immeuble en question a été sujet à des effondrements partiels en février. On a peur pour nos enfants. Toute la structure risque de s'effondrer à n'importe quel moment».

Selon l'un des habitants, «le plafond d'une pièce s'est effondré la nuit de dimanche à lundi, heureusement aucun blessé n'est à déplorer». Le danger devient de plus en plus évident, notamment après la série d'effondrements qu'a connus cette bâtisse.

Des dégâts importants ont été relevés par les habitants et attestent que l'immeuble menace ruine et peut s'effondrer à tout moment et doit être évacué». Vivant dans un immeuble croulant, vieux de plus de cent ans, ces familles alertent les autorités sur le danger qu'elles encourent.

Réhabilitation des immeubles, relogement de familles sinistrées, évacuation et démolition des immeubles menaçant ruine, éradication des constructions illicites, toutes ces actions visent à résoudre le problème du logement à Oran. Pour rappel, pas moins de 44.899 logements publics locatifs (LPL) ont été attribués durant les deux dernières décennies.

L'analyse de ce chiffre révèle que la wilaya d'Oran a connu une grande dynamique dans la lutte contre l'habitat précaire notamment depuis 2013. Dans ce cadre près de 30.000 familles ont été relogées depuis juin 2014 à Oran.