Le
Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU)
a réitéré, lundi à Alger, sa plate-forme de revendications, dont la révision de
leur statut ainsi que la revalorisation de leur retraite et indemnité
professionnelle. «Depuis trois ans, nous avons privilégié la voix du dialogue,
mais étant donné que nos revendications demeurent sans suite, nous sommes
contraints de recourir à une grève de l'activité pédagogique», explique la
présidente du Bureau national du SNECHU, Pr Wahiba Ouahioune, lors d'une conférence de presse.
Cette
grève, prévue à compter du 29 avril courant, pourrait évoluer en «une cessation
des soins» si les revendications de ce corps des praticiens, englobant les
assistants, maîtres-assistants et professeurs, ne sont pas satisfaites, a-t-elle
expliqué, précisant que le débrayage concernera les activités d'enseignement et
d'évaluation de graduation et de post-graduation (examens). Elle a relevé que
la prise en charge des revendications soulevées relève essentiellement du
ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et, dans
une moindre mesure, de celui de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière. Ces revendications concernent notamment le reclassement
catégoriel proportionnellement à la «valeur» de ce corps médical, la révision
de l'indemnité hospitalière, le droit à une retraite «digne», le droit à
l'activité lucrative (secteur privé) et le droit de bénéficier de vacances
universitaires, au même titre que le reste des enseignants du supérieur.