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Le
nouveau protocole de prise en charge de la femme enceinte a été au centre des
débats lors d'une journée d'étude régionale organisée au niveau de
l'établissement hospitalier 1er Novembre. Appliqué depuis peu de temps, le nouveau
guide d'organisation des réseaux de prise en charge de la femme enceinte a
donné de bons résultats, a indiqué le directeur des structures de santé au
niveau du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, affirmant que beaucoup de choses ont été faites pour la
normalisation des structures sanitaires qui prennent en charge les femmes
enceintes.
Un guide qui vise à améliorer la prise en charge des femmes enceintes à partir des premières consultations jusqu'à l'accouchement. Il propose non seulement un classement des structures de santé en fonction de leurs moyens humains et matériels mais surtout l'élaboration d'un projet d'accouchement avec le choix préalable du lieu où se déroulera ce dernier. Il est ainsi obligatoire de préciser dès le début de la grossesse le lieu où se déroulera l'accouchement, que ce soit dans le privé ou le public. Autre mesure : les transferts de femmes sur le point d'accoucher ne se feront que dans une ambulance avec une fiche de liaison qui permettra de mettre fin à la dissolution des responsabilités. Le réseau est mis sous le contrôle des directeurs de la santé via un gynécologue coordonnateur. Le but est aussi de limiter ces évacuations des autres wilayas et même limiter les évacuations inter-wilaya. Le réseau a aussi pour mission de coordonner entre les différentes structures de santé et notamment les maternités et les établissements spécialisés en gynéco-obstétrique pour assurer une bonne prise en charge. Le réseau doit coordonner avec les différents services avant d'orientera la parturiente à l'établissement spécialisé ou à une maternité selon l'état de santé de la femme et en fonction de la disponibilité des lits et tous les facteurs qui entrent en jeu. Le but est d'améliorer la prise en charge et de réduire le taux de mortalité périnatale notamment chez les femmes évacuées des autres wilayas. Parmi les recommandations contenues dans le guide, le renforcement de la communication au cours des consultations de façon à dépister les pathologies qui peuvent mettre en danger la santé de la mère et de l'enfant, dont le diabète, l'hypertension, le cancer du sein ou du col de l'utérus, a indiqué, pour sa part, le Pr Chafi, chef de service de génécologie de l'EHU et membre du conseil national pour la mise en œuvre du guide. Si la femme enceinte ne présente ni pathologie ni risque, elle sera orientée vers un une salle d'accouchement dans une structure de proximité, par exemple. Les grossesses à haut risque sont prises en charge au niveau d'établissements hospitalo-universitaires. |
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