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Près d'une cinquantaine de
demandeurs de logements sociaux se sont rassemblés, hier, devant le siège de la
daïra, venant aux nouvelles à la suite de la déclaration à la radio régionale,
du 1er responsable de cette administration, sur la distribution imminente d'un
quota de 2.500 logements.
Les demandeurs, originaires de plusieurs quartiers de la ville, à l'instar de Sidi Mabrouk, la Casbah, cité Emir Abdelkader, Djenane Ezzitoune, Ziadia, Boumerzoug, etc., avouent être venus défendre leur cas de prioritaire dans les attributions annoncées par le chef de daïra. Selon un père de famille, qui indique avoir déposé son dossier en 1990, «je suis avec plusieurs de mes enfants, dont l'un d'eux est déjà marié, logeant dans un appartement à Sidi Mabrouk, qui ne peut plus nous contenir». C'est dire, ajoute-t-il, «mon immense souhait et mon impatience de voir figurer mon nom dans cette liste de logements à distribuer bientôt. Cela fait maintenant près de 30 ans, que j'attends avec l'espoir que cette fois-ci soit la bonne». Une femme, habitant la cité Emir Abdelkader, fera état, de conditions de vie difficiles de sa famille, ajoutant qu'elle a ramené avec elle tous les papiers prouvant le caractère prioritaire de son cas. Et d'indiquer qu'en plus, elle loge avec les siens au nombre de 7, entre garçons et filles, dans une vieille maison louée auprès d'un privé et qui, en sus, menace de s'effondrer sur leurs têtes. Les déclarations des autres personnes des différents quartiers et cités de la ville se ressemblent grosso modo toutes et particulièrement pour ce qui a trait à l'ancienneté des dépôts des dossiers de demandes de logement, entre 1990 et l'an 2000. Et c'est fort de ce critère, primordial à leurs yeux, qu'ils expriment les gros espoirs de bénéficier d'un logement neuf, parmi le quota des 2.500 unités dont la distribution a été annoncée par le chef de daïra. La police a finalement décidé de disperser le rassemblement, insistant surtout auprès des hommes pour qu'ils le fassent volontairement et dans le calme, le chef de daïra étant absent, diront-ils, et seuls des chefs de services reçoivent les gens convoqués. Cependant, des femmes qui faisaient partie du sit-in n'ont pas été inquiétées et y sont restées, un bon moment, avant de se disperser à leur tour, dans le calme. |
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