Les travaux de réalisation d'un brise-lames, au quai d'accostage de Cap Falcon, sont en phase d'achèvement, a-t-on constaté, hier, sur place. Selon des ouvriers rencontrés sur le site ; malgré, la forte houle et les vents de ces derniers jours, les travaux avancent à un rythme soutenu pour livrer le projet avant le début de la saison estivale. Nos interlocuteurs indiquent que l'entreprise chargée des travaux a mis tous les moyens pour respecter les délais contractuels.

En continuité de ce projet, toutes les dispositions ont été prises pour l'aménagement de la plage près du quai d'accostage notamment la réfection de l'éclairage, le ravalement et l'entretien des escaliers menant à l'artère principale de la «Plage des Dunes», l'aménagement des parking de stationnement des taxis etc.?

Le projet de réalisation d'un brise-lames, nécessaire pour assurer un accostage sans difficultés, sera réceptionné avant l'ouverture de la saison estivale, a-t-on appris de sources proches de la direction des Transports. Ce projet pour lequel une enveloppe financière de 60 millions de DA a été débloquée, permettra de pérenniser les navettes de transport maritime tout au long de l'année.

Pour sa première saison, la ligne maritime Oran / Ain El Turck, a été maintenue durant 2 mois. Nos sources indiquent que l'engouement du citoyen pour ce moyen de transport a incité les responsables du secteur à lancer des travaux de réalisation de ce brise-lames pour maintenir cette navette tout au long de l'année. La ligne maritime en question, dont les rotations ont été arrêtées le 4 septembre, a enregistré un grand engouement auprès des Oranais, avec plus 20.000 voyageurs transportés au cours des 2 mois de la saison estivale (une moyenne de 2.000 passagers par jour).

Un brise-lame est une construction du type digue ou jetée, établie devant un port, pour protéger les bateaux de la houle du large. L'absence de ces ouvrages a rendu la programmation des navettes dépendante des conditions météorologiques. La houle pouvant rendre l'accostage difficile, voire impossible, comme c'était le cas, le jour du voyage inaugural de la navette maritime Oran/Ain Turck.