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Le
ministre de Travail a affirmé hier, en réponse aux questions des journalistes
sur les grèves annoncées, notamment dans le secteur de l'éducation, que le
droit à la grève est garanti par l'article 70 et 71 de la constitution. Mais,
il a tenu à préciser que la grève doit être décidée et menée dans le cadre de
la loi.
Il a rappelé, en marge de la tenue de la cérémonie de clôture de la 7ème édition du Salon national de l'emploi, que les organisations syndicales sont tenues de renseigner et de remettre, au plus tard le 31 mars, les éléments de leur représentativité. « Il faut qu'elles atteignent 20% de représentativité ». Et d'indiquer que si certaines ont déjà remis leur dossier et les éléments sur la représentativité des organisations, beaucoup d'autres se sont abstenues. Et de parler de syndicats du secteur de l'éducation sans plus de détails. Le ministre a précisé dans ce sens que tout syndicat qui sera déclaré non représentatif ne couvre pas le droit aux négociations et au droit d'organiser des grèves. « Ces syndicats non représentatifs peuvent à la limite participer à des débats, s'organiser, former ou regrouper des adhérents, mais ils n'auront pas le droit d'émettre des préavis de grève ou de s'engager dans des grèves». Pour rappel, le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a dénoncé, a travers sa page Facebook, la décision du ministère du Travail d'imposer de nouvelles règles pour jauger la représentativité de chaque organisation. A noter en outre que cette mise en garde intervient au moment où le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) a décidé, à l'issue de son dernier conseil national, la tenue d'une grève cyclique de deux jours par semaine à partir du 9 avril. |
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