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Plusieurs changements d'entraîneurs
ont été enregistrés, cette semaine, en Ligue 2. Le MOB vient d'engager Azzedine
Ait Djoudi (ex-JSK) comme nouvel entraîneur, en
remplacement de Rachid Bouarrata. Cette séparation a
été justifiée par la direction par « la détérioration des relations entre
l'entraîneur et les joueurs ». Ait Djoudi Azzedine
est le troisième entraîneur du MOB, cette saison, après Mustapha Biskri et Rachid Bouarrata. A
Batna, le CAB s'est séparé, à l'amiable, de Mustapha Aggoun
pour « insuffisance de résultats ». Le nom de son successeur a été cité.
Il s'agit de Mohamed Benchouia (ex-coach du MC Saida), mais aux dernières nouvelles, les deux parties n'ont pas encore trouvé un terrain d'entente. Bien avant, les responsables du GC Mascara avaient mis fin à la mission de Mohamed Kadaoui, et annoncé la venue de Belatoui, le tandem Rahmouni-Moussouni, avant de d'opter pour Mohamed Henkouche. Au Wided de Tlemcen, les mauvais résultats ont eu raison du jeune entraîneur Kheireddine Kherris, qui a préféré quitter le club dans le but de créer le fameux déclic psychologique, et permettre à son équipe d'amorcer un nouveau départ. Il a été remplacé par Djamel Benchadli. En Ligue 1, Nadir Leknaoui (US Biskra) a été remercié. La direction de l'USB, qui a décidé de mettre fin à ses fonctions, après la débâcle essuyée face au MCO, a justifié cette décision par la pression du public. Depuis l'entame de la phase-retour, dix clubs ont changé de staff technique, après que El-Hadi Khezzar (ex-ASO), ait été poussé vers la porte de sortie pour faire revenir Samir Zaoui. Amine Ghimouz a fait son come-back à Boussaâda pour pallier au départ de Mohamed Bacha. Idem pour Kadda Aissa au RCR, qui a pris les rênes au Rapid, après qu'Adjali ait été menacé par les supporters du club. Ils sont douze clubs à avoir opéré des changements à leurs barres techniques respectives, à savoir le WAT, le RCK, l'ASO, le MCEE, le MOB, le CAB, la JSMS, l'ABS, le MCS, le GCM, le CRBAF et le RCR, alors que seuls quatre clubs, la JSMB, l'ASAM, le CABBA et l'ASMO ont préféré la stabilité. Cette valse des entraîneurs confirme, si besoin est, que nos dirigeants sont bien loin des projets sportifs et des programmes de travail, à moyen et long terme, censés assurer l'avenir de leurs clubs. Chaque président, pour préserver sa place et aussi ses intérêts, ne manque jamais l'occasion de « tirer » sur son entraîneur avec cette mode de « séparation à l'amiable » pour satisfaire la rue. C'est l'une des explications du déclin de notre sport-roi, devenu un enjeu considérable sur tous les plans. |
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