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«Les Pays-Bas visent à
établir, avec l'Algérie, des relations à long terme, pas uniquement dans les
relations politico-diplomatiques, mais, aussi, pour un partenariat entre les
opérateurs économiques des deux pays qui peut constituer un élément essentiel
de coopération», a déclaré, hier, l'ambassadeur de Hollande, en Algérie, Robert
Van Embden, lors de sa visite effectuée à
Constantine.
Reçu au siège de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Rhumel (CCIR) par le président et les membres de la chambre, le représentant des Pays-Bas a exprimé beaucoup de satisfaction pour cette première visite qu'il effectue, dans la capitale de l'Est, en tant qu'ambassadeur, et pour avoir été eçu d'abord par le wali , ensuite par les membres de la CCIR. Avec ces derniers, le diplomate a abordé plusieurs créneaux de coopération, notamment dans les domaines de l'agro-alimentaire et la gestion des déchets. Il s'étalera, beaucoup, sur ce dernier point, en expliquant que son pays de 17 millions d'habitants qui vivent dans une superficie d'à peine 40.000 km², a appris à utiliser, rationnellement, cet espace pour développer un système très perfectionné et pertinent de recyclage de déchets. «Nous avons atteint, jusqu'à présent, un niveau de 80 % de recyclage des déchets générés dans le pays. 16 % sont incinérés dans des installations spécialisées et seulement 4% sont enfouis. C'est un secteur qu'on a développé et privilégié, pendant plusieurs décennies. Et nous sommes, tout à fait prêts à partager notre savoir-faire avec des partenaires économiques de la wilaya de Constantine», a affirmé l'ambassadeur. A une question sur l'historique de la coopération algéro-hollandaise, l'hôte de la CCIR a répondu que l'Algérie et la Hollande entretenaient des relations diplomatiques depuis plus de quatre siècles. «Bientôt nous aurons une grande commission mixte au niveau ministériel co-présidée par les ministres des Affaires étrangères des deux pays et notre coopération se trouve en plein processus d'intensification», a révélé l'ambassadeur. Ajoutant que la coopération économique, dans plusieurs secteurs, est un élément clé de cette coopération. Et de souligner, ensuite, que les filières constantinoises qui intéressent les Hollandais sont l'agriculture et l'agro-alimentaire, mais aussi la gestion des déchets et les ressources en eau qui sont des secteurs traditionnels, en Hollande. M. Embden a révélé, également, que le secteur de la Formation et le partage de savoir-faire constitue aussi des éléments importants de cette coopération. «La Hollande, dit-il, a un programme de bourses d'études et de formation qui est ouvert aux Algériens avec des bourses professionnelles. La Hollande est en train de monter des projets de démonstration, dans la filière laitière par exemple». De leur côté, les membres de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Rhumel ont fait une présentation sommaire du potentiel économique de la région, en insistant sur les créneaux essentiels que sont l'agro-alimentaire, la mécanique et l'industrie pharmaceutique. Ils se sont montrés intéressés par les offres de partenariat proposées par l'ambassadeur de Hollande et n'ont pas manqué, aussi, d'exprimer leurs besoins d'accompagnement et d'échanges, d'apport en expériences spécifiques, dans des créneaux porteurs qui pourraient être développés, à Constantine, en partenariat avec des entreprises hollandaises spécialisées et détentrices de savoir-faire et de technologies avancées. |
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