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Une
nouvelle fois, les «hautes autorités» du pays sont appelés à intervenir pour
décrisper le débat entre le ministère de l'Education nationale et le Conseil
national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l`Eucation (CNAPESTE). C'est le Cnapeste
qui sollicite cette intervention des «hautes autorités» du pays après avoir
constaté que le dialogue initié, par cette même partie, fait du surplace. Pis
encore, souligne le Cnapeste dans un communiqué rendu
public, undi 12 mars, à l'issue d'un deuxième round
de discussions, tenu ente les deux parties, le dimanche 11 mars, et qui a duré
10 heures, le dialogue est dans l'impasse.
Retraçant les derniers développements de la crise, notamment le gel de la grève, à l'issue de la réunion de son Conseil national, qui a donné lieu à une reprise des cours, le 1er mars, l'entame de dialogue avec la réunion de travail du 5 mars, ainsi que le règlement du cas des enseignants de la wilaya de Blida, pour lever tout obstacle à la bonne marche des discussions, un nouveau problème, de taille importante, est venu envenimer, davantage, les relations entre les deux parties, à savoir : la retenue de la totalité du salaire du mois de mars. «Au moment où l'on s'est mis d'accord pour opérer les retenues sur salaires : selon un planning étudié, le Bureau national a été surpris par les instructions données par le ministère de tutelle aux directions de l'Education, leur demandant d'opérer une retenue de l'intégralité du salaire du mois de mars, ainsi que la retenue, à effectuer lors du calcul de la prime de rendement pédagogique du premier trimestre», souligne le communiqué du Cnapeste. Ajoutant que le ministère de tutelle s'est rétracté, quant à la date d'achèvement des travaux de la commission commune, initialement fixée au 31 mars, pour trouver les modalités de promotion aux grades nouvellement créés (enseignant principal et enseignant formateur). Non sans évoquer cette dernière décision du ministère de tutelle, à propos de la consultation qu'il a lancée au sujet du report de la date du baccalauréat, une décision qualifiée, par le Cnapeste, d'«inappropriée», une «improvisation», relève-t-il encore, dans son communiqué, ajoutant que le report de la date du baccalauréat pourrait avoir des conséquences fâcheuses, prévient le Cnapeste. Devant cette situation, jugée «gravissime», qui reflète l'entêtement et une volonté manifeste de la part des responsables du ministère de tutelle qui pousse vers le pourrissement, dans cette période sensible de l'année scolaire, à la veille de la préparation des examens de fin d'année, le Cnapeste sollicite l'intervention des plus hautes autorités du pays pour dévoiler la réalité du complot qui se trame et éloigner l'Ecole algérienne des provocations et manœuvres qui peuvent l'entraîner vers de nouveaux foyers de tension. Parallèlement à son appel aux hautes autorités du pays, qui ont parrainé et garantit le bon déroulement des négociations, le Cnapeste invite les enseignants à tenir des assemblées générales, avant le 15 mars, et des assemblées de wilayas, le 17 mars, pour pouvoir déterminer les voies et moyens à engager, en réponse à ces provocations, et ce, en préparation aux travaux du Conseil national dont la date sera fixée ultérieurement. Rien ne va plus, donc, entre les deux parties en conflit. Et, le ton affiché par le Cnapeste laisse, clairement, entendre que le conflit prend des sentiers dangereux, augurant d'un choc fatal pour l'année scolaire. |
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