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Toutes
les mesures de facilitation aux futurs hadjis devant se rendre aux Lieux Saints
ont été prises par le ministère des Affaires religieuses et des Waks et l'Office national du Hadj et de la
Omra (ONHO), a assuré M. Youcef Azzouza, directeur de l'Office.
Il a expliqué dans une déclaration à la radio nationale que ?'toutes les démarches ont été effectuées pour faciliter les choses aux hadjis, après le tirage au sort.» Ces démarches, prises après l'accord avec l'opérateur saoudien, portent sur ?'trois étapes, à savoir la visite médicale, le dépôt des frais du Hadj et la constitution du dossier de visa», a-t-il dit. M. Azzouza a également détaillé qu'»il y a des mesures de facilitation aux hadjis pour accomplir ces différentes démarches, notamment aller à l'APC ou la daïra pour retirer le document attestant de l'opération de tirage au sort, ensuite effectuer la visite médicale, le dépôt des frais du hadj, le paiement du billet d'avion, puis aller sur le site de l'ONHO pour consulter les pages de sensibilisation et de préparation du hadji, ainsi que le dossier pour l'obtention du visa d'entrée en Arabie Saoudite». ?'Toutes ces démarches sont indiquées avec tous les détails au niveau du site de l'ONHO ou sa page facebook», ajoute M. Azzouza, précisant qu'»il s'agit de démarches simples à travers lesquelles on a voulu montrer au hadji ce qu'il faut faire pour être prêt.» Par ailleurs, le directeur de l'ONHO a indiqué que l'Office a sélectionné 44 agences de voyages, dont deux publiques, pour prendre en charge les hadjis algériens. Mais, ?'des agences de voyage, qui ont été défaillantes, ont été exclues de l'organisation» du hadj 2018, a-t-il précisé. Le scandale des agences de voyages, qui avaient pratiquement été défaillantes, quand d'autres avaient escroqué leurs clients en écourtant leur séjour aux Lieux saints en 2016, avait été plus ou moins corrigé en 2017, et le ministère compte exclure pour 2018 toutes les agences défaillantes. ?'L'année prochaine, il y aura une révision des quotas attribués aux agences de voyages», avait alors annoncé le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, à la suite des scandales à répétition pendant le hadj 2016, dont des séjours écourtés ou l'exigence de tours opérateurs de suppléments pour ?'prestations spéciales». ?'Il n'y avait aucune prestation spéciale», avait relevé le ministre, selon lequel ?' l'agence, qui réclame de l'argent pour assurer une prestation de base, qui est déjà comptabilisée dans le pécule ou dans la redevance que le pèlerin a déjà payé en Algérie». Bref, du côté des tours opérateurs, le ministère semble décidé à assurer aux futurs hadjis les conditions d'un bon séjour aux Lieux Saints. Dans un communiqué rendu public mardi, le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a annoncé par ailleurs que le coût du hadj pour la saison 2018 a été fixé à 525.000 DA, billet d'avion inclus. Les hadjis, tirés au sort, devront, a-t-il détaillé, verser la somme de 405.000 DA au niveau des agences de la Banque d'Algérie ouvertes dans chaque wilaya du pays à partir de dimanche 11 mars prochain. Le prix du billet d'avion n'a pas changé, et il est de 120.000 DA. ?'La date du début de vente des billets d'avion au niveau des agences d'Air Algérie sera fixée ultérieurement», ajoute le ministère. Mais, sur le quota des hadjis algériens, les discussions menées au mois de décembre et janvier dernier n'ont pas abouti à une hausse notable du quota de l'Algérie, qui reste de 36.000 pèlerins, même si les conditions d'accueil et d'hébergement ont été améliorées. Les discussions devant augmenter le quota de pèlerins algériens de 36.000 à 41.000 n'ont pas abouti. L'Algérie avait notamment demandé une hausse officielle de 1.000 passeports supplémentaires et bénéficier des quotas non exploités des autres pays. Le ministère des Affaires religieuses avait motivé cette demande par la fin des travaux d'extension de la grande mosquée de la Mecque ainsi que la construction de nouveaux hôtels. Pour autant, et en attendant ?'cette faveur», «il a été ainsi convenu d'organiser le tirage au sort sur la base du quota de 36.000 hadjis», avait précisé M. Mohamed Aïssa. Quant aux raisons du refus de l'Arabie Saoudite d'accorder de nouveaux quotas à l'Algérie, M. Aissa a également précisé au mois de janvier dernier que ce pays «n'établit pas les quotas des pays selon le nombre d'habitants mais en fonction des capacités d'accueil». Lors de ses entretiens avec le ministre saoudien du hadj, ce dernier lui avait dit que ?'Mina n'est plus en mesure d'accueillir le nombre croissant des pèlerins et de ce fait, le royaume pense à construire des bâtiments sur les cimes des hauteurs de Mina et d'ériger des campements de deux étages, un projet qui sera concrétisé dans les prochaines années.» |
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