Une
énième étude hydrogéologique sera lancée par les services de l'hydraulique au
centre-ville pour le diagnostic du phénomène de remontée des eaux souterraines
au centre-ville et en particulier dans les zones traversées par Oued Rouina (place Garguenta, bd Emir
Abdelkader, rues Larbi ben M'hidi et Khemisti et bd Hamou Boutlelis). Cette opération a été inscrite suite à une
récente remontée des eaux souterraines dans de nombreux immeubles de cette
zone, ce qui a causé l'inondation de caves et des affaissements. L'option d'une
station de pompage équipée de trois pompes de relevage des eaux souterraines de
grande capacité est d'ores et déjà retenue par les services de l'hydraulique
qui devront lancer les procédures techniques pour la concrétisation de ce
chantier. Il faut dire que depuis les derniers travaux menés par ses services
pour le refoulement des eaux souterraines qui s'écoulaient sans interruption
dans le sous-sol de l'agence de prêt sur gage de la BDL, les eaux souterraines
auraient changé de direction en s'infiltrant dans d'autres immeubles. La dernière
étude réalisée par les mêmes services avait révélé, rappelle-t-on, que
plusieurs ovoïdes de cette zone de la ville traversée par Oued Rouina se trouvent dans un état catastrophique, ce qui
nécessite le lancement dans les plus brefs délais de gros travaux de
restauration et de désobstruction des avaloirs et autres rejets situés en
particulier au niveau de la route du port près de la direction des Transports.
Une opération de restauration des ovoïdes du centre-ville, notamment ceux
situés sur l'itinéraire d'Oued Rouina et sous les
grandes rues de cette zone (Emir Abdelakder, Larbi
Ben M'hidi, Khemisti, Hamou Boutlélis et la ruelle de
l'agence de la BDL) avait été programmée par les services concernés pour capter
les eaux provenant de quatre oueds souterrains, dont oued Rouina
et oued Mina. Un budget de 60 milliards de cts avait été alloué à ce chantier,
mais cette enveloppe demeure insuffisante pour la réhabilitation de toutes les
galeries visitables de la ville qui se trouve dans une situation de détérioration
avancée. Les services concernés auraient en effet besoin au minimum de 500
milliards de cts pour achever tous les travaux de restauration des ovoïdes en
état de détérioration qui s'étendent sur une distance de 40 kilomètres
linéaires, soit la moitié du réseau des galeries souterraines de la ville.