Conformément
aux instructions du wali d'Oran, l'APC d'Aïn El-Turck vient de désigner un contrôleur qui aura pour mission
essentielle de relancer le processus de perception des taxes de séjour des
établissements hôteliers, celles liées aux exploitations d'espaces par les
établissements de restauration et autres cafétérias ainsi que pour les panneaux
publicitaires, apprend-on de sources proches de l'APC. Toutefois, les
exploitants des espaces loués par la commune des cafétérias et autres
restaurants sont tenus de respecter le passage des piétons sous peine de
mesures coercitives. L'instruction du wali fait suite aux directives du
ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales concernant la création de
richesses par les municipalités. Selon des sources proches de la wilaya, cette
instruction vise à mettre au diapason les activités nécessitant l'autorisation
sur un espace pour une terrasse, qui sera délimitée par les services de l'APC,
et par ricochet, mettre un terme à l'anarchie enfantée par l'accaparement
illicite de la voie publique par certains contrevenants. Cette décision
permettra également aux municipalités de renflouer leurs caisses et pouvoir
ainsi s'autofinancer. Nos sources indiquent encore que la taxe de recouvrement
retenue sera fixée en fonction de la haute ou de la basse saison. De leur côté,
les commerçants se disent prêts à payer une taxe si la commune les régularise. Nos interlocuteurs ont fait remarquer à ce sujet : « Nous sommes
prêts à nous acquitter d'une taxe de concession pour pratiquer notre activité
conformément aux règles en vigueur sans obstruer la circulation piétonnière »,
avant de renchérir : « Nous avons vainement saisi, à plusieurs reprises, les
responsables concernés dans le but de régulariser notre situation vis-à-vis de
l'APC et être ainsi en mesure de pratiquer en toute légalité notre activité
commerciale, qui a nécessité de grands investissements pour l'embellissement de
nos lieux de travail et ce, comme dans toutes les villes du monde. Nous
sommes contre le commerce informel et contre l'occupation anarchique des
espaces publics qui défigurent les paysages de cette prestigieuse municipalité
côtière ». Dans un autre contexte, on apprend de sources proches de l'APC d'Aïn El-Turck qu'une opération de
recensement va avoir lieu pour établir l'état des lieux des vingt (20) centres
de vacances essaimés à travers le chef-lieu. Les responsables des services
concernés de l'APC ont notifié leur ferme opposition à l'exploitation de ces
centres par des investisseurs qui auraient l'intention de les détourner de leur
vocation initiale. Les mêmes sources ont ajouté qu'un recensement sera effectué
pour dénombrer les centres de vacances et autres biens communaux squattés par
des familles sinistrées et tenter ainsi de trouver une solution pour leur
récupération.