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A
l'issue d'une rencontre avec les responsables de l'administration, les
étudiants protestataires à l'IGCMO, ont décidé de geler leur mouvement et de
rouvrir l'accès de l'université.
Dans un communiqué rendu public hier, l'Organisation nationale de solidarité estudiantine ONSE, initiatrice de cette action de protestation, s'est dite satisfaite de la séance de travail qui a permis aux représentants des étudiants d'exposer leur plateforme de revendications. Selon le communiqué dont une copie nous a été transmise, les responsables de l'administration se sont engagés à prendre en charge une bonne partie de leurs doléances selon les moyens dont il disposent. Une série d'engagements ont été prises pour régler les problèmes d'ordre pédagogique, notamment la mise à la disposition des étudiants des moyens adéquats leur permettant de suivre leur cursus dans les meilleures conditions. Il a été aussi question, selon le même communiqué, de l'aménagement d'une bibliothèque, la proposition de l'ouverture d'un restaurant pour les étudiants, l'application stricte des dispositions du système LMD, la réhabilitation des salles de cours, etc. «A l'issue de cette rencontre, nous avons décidé de geler notre action de protestation et de reprendre les cours», assure un responsable de l'ONSE. Pour rappel, les étudiants du département de génie civil, maritime et mécanique, de l'université IGCMO, ex- USTO d' Es-Senia, n'ont pas pu rejoindre lundi leurs bancs de classe à cause d'un mouvement de protestation lancé par la section locale l'Organisation nationale de la solidarité estudiantine, ONSE. Des étudiants affiliés à l'Organisation estudiantine ont, en effet, procédé dès les premières heures de la journée à la fermeture pure et simple des deux accès du campus empêchant ainsi les étudiants et aussi les enseignants de rejoindre leurs postes. Selon les protestataires, le recours à la grève a été décidé suite à un cumul de problèmes d'ordre pédagogiques. Dans un communiqué publié par l'organisation estudiantine, les protestataires avaient dénoncé la dégradation des conditions pédagogiques aux départements, et citent à ce titre «le non-respect du volume horaire pour le système LMD, la surcharge des amphis et classes de cours, le système de notation des modules, la négligence par l'administration des doléances des étudiants, l'absence de tout dialogue avec l'administration... Les représentants des étudiants ont aussi dénoncé l'absence de toute activité culturelle et les retards dans la concrétisation du projet d'une salle de sports, l'entretien des salles et des amphis?». Dans leur communiqué, les étudiants interpellent les responsables à se pencher sérieusement sur leur doléances et ouvrir les portes du dialogue en vue de trouver des solutions en communs aux problèmes qui, selon eux, subsistent depuis plusieurs années. |
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