Une
opération, visant à évacuer les trottoirs squattés par les commerces, a été
menée, dans la matinée d'hier, par les éléments de la police, relevant de la
brigade de protection de l'Urbanisme et de l'Environnement, ?PUPE) de la Sûreté
de daïra, au niveau de la RN 2, traversant la municipalité d'Aïn El Turck. Une dizaine de
commerces, dont des restaurants, ont été sommés de libérer les espaces publics,
qui étaient squattés par l'étalage de diverses marchandises. Des avertissements
ont été, également, notifiés à l'encontre des contrevenants, qui s'exposent, en
cas de récidive, à des poursuites judiciaires, indiquent des sources
policières. Notons que cette opération, de la PUPE, menée, suite à des
instructions du wali pour lutter contre le squat des trottoirs et des espaces
publics, a débuté la semaine dernière dans la localité de Bouisseville,
avec l'évacuation des espaces squattés. Une dizaine de mises en demeure ont été
notifiées contre les contrevenants. Il importe de noter, dans ce même contexte,
que des riverains ont exprimé au ?Quotidien d'Oran' leur vive désapprobation au
sujet du phénomène des matériaux de construction et autres gravas et amas de
sable, destinés, en général, à des aménagements d'habitations et/où des chantiers d'édifications de différentes structures,
qui obstruent les trottoirs et parfois même la voie publique de ladite
municipalité. En effet, en dépit des mises en demeure, notifiées à l'encontre
des contrevenants, par les brigades mixtes (PUPE/APC), cette transgression
semble être devenue courante, au fil du temps. Aucune des localités côtières,
essaimées à travers le territoire de la municipalité d'Aïn
El Turck, n'est épargnée par ce phénomène, qui a pris
des proportions démesurées, ces dernières années, et ce, avec toutes les
contraintes et autres désagréments qui en découlent, sur la circulation
piétonnière mais aussi automobile. Ce malheureux état de fait est, en plus, à
l'origine de l'enlaidissement du paysage de ces localités et encore expose, de
ce fait, au danger les piétons et plus particulièrement, les enfants. En effet,
dans certaines rues de cette municipalité, les tas de gravas
et de sable débordent carrément sur la voie publique avec toutes les
contraintes, qui se répercutent, négativement, sur la circulation automobile et
piétonnière, pendant toute la durée du chantier. Faisant fi de la
réglementation en vigueur, ces contrevenants déversent toutes sortes de débris
et autres déblais sur les trottoirs et sur la voie publique, sans se soucier
des conséquences indésirables sur le cadre de vie de la population et sur
l'environnement. Certains n'hésitent pas à bloquer toute une rue à la
circulation avec des bétonnières et autres engins et ce, souvent durant toute
une journée, en obligeant ainsi des automobilistes à effectuer de grands
détours pour regagner leurs domiciles.
«
Nos enfants sont souvent obligés d'emprunter la chaussée pour contourner les
amas de gravier avec tous les risques d'accidents. Les auteurs de cette
infraction devraient être rappelés à l'ordre et verbalisés, conformément, à la
loi » a fait remarquer un riverain de la localité de Trouville.