L'Algérie
est le premier partenaire africain du Canada et le 32ème dans le monde avec 1,3
milliard de dollars d'échanges commerciaux, dont 97% d'hydrocarbures, a
déclaré, hier, l'ambassadeur du Canada, à Alger, Patricia Mccullagh.
S'exprimant lors d'une conférence consacrée au «partenariat et à
l'exportation», organisée à l'hôtel El Aurassi par le
Forum des chefs d'entreprises (FCE) et l'Entreprise et l'Agence nationale de
Promotion du Commerce extérieur (ALGEX), la représentante de la diplomatie
canadienne a affirmé que : «l'Algérie présente des débouchés commerciaux dans
les secteurs de l'Energie, notamment l'énergie renouvelable, mais aussi les
Services, le Conseil, l'Education, l'Aérospatial et la Communication.» Patricia
Mccullagh, nouvellement accréditée, a souligné que
son pays veut aller, encore, plus loin avec l'Algérie, en développant davantage
le partenariat économique. Il faut savoir que la stratégie affichée par les
intervenants, à la conférence, est d'exporter à partir de l'Algérie vers le
Canada qui servira à son tour de plate-forme aux exportations algériennes vers
d'autres pays. Dans ce sens, le programme ?Export Launchpad
Algérie', sera lancé pour une durée d'une année avec une «assistance technique
aux organismes de soutien au Commerce et aux Petites et moyennes entreprises
(PME) algériennes, cherchant à exporter leurs produits au Canada et vers
d'autres marchés internationaux».
Le
vice-président du FCE, chargé de l'Economie, Brahim Benabdeslem,
a tenu à préciser, à cet effet, que «notre coopération doit transcender
l'aspect commercial et favoriser l'investissement productif, le transfert de
technologie et de savoir-faire ainsi que la réalisation de pôles de
compétitivité et de centre d'exscellence». Le
vice-président du FCE soutient, lors de son allocution d'ouverture des travaux
de la conférence, que l'Algérie a, énormément, besoin de l'expertise des
Canadiens, notamment en ce qui concerne les secteurs porteurs tels que
l'Agriculture et l'Agro-industrie, les TIC, l'Energie et l'Industrie. Brahim Benabdeslem affirme, par ailleurs, que le FCE est
disponible à accompagner toutes les entreprises canadiennes qui souhaiteraient
investir en Algérie, un pays, explique-t-il, qui pourrait être une plate-forme
d'exportation vers la zone européenne et la zone arabe de libre échange, pour
les investisseurs canadiens. Enfin, il y a lieu de noter qu'il existe 120.000 Algéro-canadiens résidents au Canada. Ceci représente
autant d'opportunité d'affaire pour les deux pays, de l'avis des intervenants à
la conférence qui espèrent créer une dynamique pour de nouvelles opportunités
de partenariat entre les entreprises algériennes et canadiennes.