Selon les estimations faites par l'entraîneur du NC Magra, Adelhak Bouguerra, l'accession au niveau du groupe Centre du championnat de division nationale Amateur va se jouer entre cinq équipes. Il les a identifiées comme étant l'actuel leader, l'US Béni-Douala ainsi que l'ES Ben-Aknoun, le RC Arba, le WA Boufarik et le NC Magra. « A mon avis, le seul ticket de l'accession va se jouer entre ces clubs. Pour le moment, le favori reste Béni-Douala. Mais, il ne faut préjuger de rien, car il reste encore onze matchs à jouer et tout est possible », a-t-il estimé. Selon lui, chaque équipe possède des avantages au niveau de son calendrier, mais aussi des inconvénients.

En ce qui concerne son équipe, notre interlocuteur pense que son avantage réside dans le calendrier restant, étant donné qu'elle aura à recevoir les équipes du RC Arba et de Béni-Douala, deux favoris en puissance.

Et de poursuivre en jugeant ce championnat très ouvert, « en ce qui nous concerne, nous ne craignons que le jeu des coulisses.

Nous jouons sans pression et nous attendons les faux pas des équipes de tête pour améliorer notre classement, en attendant le moment favorable pour s'emparer du fauteuil de leader. Et d'expliquer que son équipe est classée actuellement en bonne position à quatre points seulement du leader, l'US Béni-Douala. «Ceci dit, je place les cinq équipes sur le même pied d'égalité car elles possèdent pratiquement les mêmes chances. Si nous considérons que Béni-Douala a raté l'année passée l'accession face au RC Kouba, que le RC Arba est un ex-pensionnaire de la Ligue 2 ainsi que le WA Boufarik d'ailleurs, que l'ES Ben-Aknoun reste sur sa lancée de l'accession réalisée l'année passée en DNA, on peut dire que chaque équipe possède des atouts à faire valoir. Il ne reste alors que le NC Magra, mais ce dernier possède l'expérience des outsiders dans les groupes où il est passé. Il est donc en mesure cette fois-ci de réussir. Donc, je le répète, chacune de ces équipes possède une chance de coiffer les autres sur le poteau. Mais ça va être très serré, car il ne faut pas oublier que presque toutes ces équipes vont rencontrer les autres qui jouent leur survie, lesquelles sont au nombre de six, et se trouvent obligés de gagner.

Dernièrement, nous avons vu la lanterne rouge du groupe, l'US Oued-Amizour, qui est parvenue à terrasser un ténor, l'ES Ben-Aknoun. Et de tels sursauts peuvent avoir lieu aux dépens des prétendants », a conclu Bouguerra.