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Dans le cadre de son programme d'activités, la chambre de commerce
et d'industrie (CCI-Mina) a organisé, lundi dernier, une journée d'étude sur la
loi de finances 2018, en présence de M. Abderrahmane Benkhalfa,
expert et consultant financier et ex-ministre des Finances. Dans son
intervention, Mme le wali, présente aux travaux de cette journée, a indiqué que
cette loi de finances 2018 a été ficelée pour protéger l'économie nationale et
les acquis sociaux économiques avec la relance de l'investissement public et
privé en défendant le produit national et en protégeant les couches sociales
vulnérables. Mme le wali a ajouté que la LF 2018 a levé le gel sur certains
projets notamment dans les secteurs de l'Education et de l'hydraulique et tous
les programmes de développement seront réalisés avec l'épuration des dettes
contractées par les services publics et la préservation des postes d'emploi.
Dans son intervention, M.Benkhalfa a expliqué que la
LF forte de ses 138 articles encourage la mutation économique de l'Algérie,
avec ses diverses potentialités économiques notamment dans le domaine de
l'agriculture où l'on enregistre des excédents agricoles comme l'olive dans la
wilaya de Mascara et le maïs à Illizi. Le taux de croissance sera de 4%,
dira-t-il, tout en faisant savoir que le pays ne connaît pas un risque
financier mais un stress budgétaire assurant que l'Etat a les finances
nécessaires pour honorer la garantie de ses engagements extérieurs. M.Benkhalfa a mis l'accent sur les flux sortants et les
flux entrants actuellement en déséquilibre, tout en indiquant que l'économie
nationale n'a pas été affectée par la chute des prix de pétrole faisant le
point sur certains impôts restés stables à l'exemple de la TVA, l'IRG, l'IBS et
la TAP et sur l'augmentation des dépenses pour les équipements dans les
domaines du logement, l'hydraulique, l'Education.
L'ex-ministre a évoqué aussi la liste des 851 produits interdits d'importation. L'interdiction d'importation excessive fera économiser 15.000 milliards de dinars qui allaient à l'achat extérieur et qui seront récupérés pour encourager la production locale. Il faudra miser sur le secteur de l'agroalimentaire car la majorité des produits importés de la fameuse liste sont des produits agricoles. D'autre part, M.Benkhalfa a indiqué que certains pays comme la Chine, la Turquie ou encore la Malaisie gardent un œil sur la loi de fiances 2018 vu son impact sur leurs entreprises activant en Algérie. Evoquant le secteur de tourisme qui constitue un autre atout pour le développement économique, il dira que les indices actuels n'incitent pas à l'optimisme car il y a des barrières qu'il faudra casser pour promouvoir ce secteur à l'exemple de la cherté des hôtels. |
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