Pas
moins de 2.752 habitations rurales seront attribuées prochainement, selon une
récente déclaration de la directrice de l'habitat de la wilaya. Cette
distribution est très attendue par les bénéficiaires, surtout que ce programme
a connu un grand retard. Le but de ces projets est d´améliorer les conditions
de vie des citoyens des zones rurales et de faire face au phénomène de l´exode
rural.
Ces
projets visent aussi le renforcement et la stimulation de l'activité économique
en zones rurales avec l'utilisation pleine des ressources existantes afin
d'impulser une dynamique de développement intégré et durable et l'amélioration
de la sécurité alimentaire. La demande sur le logement rural à Oran n'était pas
importante durant les années précédentes. Ce type de logement a connu ces
dernières années un engouement de la part des agriculteurs. Pour répondre à
cette demande, des centaines d'habitations rurales ont été notifiées aux daïras
et communes. Toutefois la wilaya est confrontée aux problèmes liés au retard
dans la réalisation de ces logements. La wilaya d'Oran a bénéficié de 3.142
aides d'habitat rural dont 642 enregistrées au titre de l'année 2009 ainsi que
de 2.500 datant du plan quinquennal 2010-2014. Mais des dizaines de logements
ruraux n'ont pas été lancés. Ces projets sont repartis sur plusieurs communes,
lesquelles sont confrontées aux problèmes d'assiettes foncières appartenant au
secteur privé ou à ceux des forêts et de l'agriculture. Rappelons que le
logement rural doit être réalisé conformément aux spécifications techniques
générales fixées. Autrement dit, son architecture, sa superficie et le nombre
d'étages sont codifiés. Aussi, seules les personnes physiques qui résident
depuis plus de 5 ans dans la commune, et exerçant une activité en milieu rural,
peuvent postuler à une aide pour ce type de logement qui s'intègre dans le
cadre de la politique de développement rural. Aussi, il a pour objectif la
promotion des espaces ruraux et la fixation des populations locales. Il
consiste à encourager les ménages à réaliser, en auto-construction, un logement
décent dans leur propre environnement rural. La participation du bénéficiaire,
dans ce cas, se traduit par la mobilisation d'une assiette foncière qui relève
généralement de sa propriété et de sa participation à la réalisation ainsi que
le parachèvement des travaux à l'intérieur du logement.