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Afin de répondre à la demande sans cesse croissante, des usagers du
transport urbain notamment pour le tramway, la Setram,
et dans le souci de diminuer le temps d'attente dans les stations, a décidé «en
accord avec l'EMA» de passer de 16 rames à 22 rames en circulation, notamment
la matinée et durant les heures de pointe. L'annonce a été faite par le PDG de
la Setram M. Pierrick Poirrier qui a animé dimanche
dernier au siège de la Setram de Sidi Bel Abbès, une conférence de presse en présence de ses proches
collaborateurs. C'est un constat rassurant qui a été dressé par le conférencier
pour l'avenir de l'entreprise qui exploite et gère les tramways en mettant
l'accent sur celui de Sidi Bel Abbès qui serait un
modèle de réussite et sur tous les plans. Le responsable de la Setram argumente cette réussite par des chiffres établis
dans un bilan de 6 mois soit «plus d'un million de voyages ont été relevés en
décembre 2017», ce qui donne 40.000 voyageurs par jour. Cet engouement pour ce
mode de transport est le résultat de plusieurs facteurs, a signalé l'orateur, à
l'image du tracé adapté aux grandes concentrations urbaines, la qualité du
matériel, le prix attractif des titres de transport et le respect d'usage du
tramway par les utilisateurs, a souligné l'orateur. On ne peut que conclure que
«le tramway de Sidi Bel Abbès fait figure de
référence parmi les lignes algériennes et de modèle pour les prochaines
réalisations». En matière de prestation de service, il y a toujours la
recherche de l'amélioration pour tenter un tant soit peu de se rapprocher de
l'idéal.
La question du comportement des contrôleurs dans les rames et la réaction des usagers notamment face à des cas «de fraude» a été soulevée avec insistance. A ce propos, le PDG de la Setram répondra que les agents qui assurent ce service sont «professionnels et formés». Il ajoutera que des règles sont à respecter et particulièrement la validation des tickets de voyage, ce qui est l'une des missions principales des contrôleurs. La forte affluence sur les rames et les pannes de quelques «valideurs» n'est en aucun cas un prétexte pour éviter la verbalisation de l'usager en l'obligeant à s'acquitter de 200 dinars. Techniquement, le tramway de Sidi Bel Abbès a atteint les normes attendues à l'exception de quelques réglages que les ingénieurs sont en phase de maitriser en attendant le transfert définitif de la technologie à des compétences algériennes, a-t-on indiqué. D'un avis citoyen quasi unanime, le tramway a beaucoup changé les réflexes dans le transport urbain tout en métamorphosant l'environnement immédiat d'une ville qui a ses traditions de citoyenneté. |
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