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Près de 20 personnes affiliées
au bureau de Constantine du Comité national de la défense des droits des
chômeurs (CNDDC) ont tenu hier un rassemblement devant l'antenne de l'agence de
l'emploi de la nouvelle ville de Ali-Mendjeli, sise
au siège de la mairie de cette dernière pour réclamer des emplois permanents et
non pas du travail avec des contrats à durée déterminée.
Selon le représentant des chômeurs du bureau en question, «beaucoup d'entre nous ont eu des postes de travail, dans le cadre des contrats du DAIP, CFI, CFE etc., qui sont des dispositifs d'aide à l'emploi et non des emplois au sens propre du mot. Et dont l'inconvénient, ajoute-t-il, est qu'il s'agit d'insertions sociales temporaires avec une durée, qui est limité à six mois ou une année ou deux au maximum. Ils se caractérisent particulièrement par des faibles rémunérations (6.000 jusqu'à 8.000 dinars), même si le bénéficiaire profite en outre de la sécurité sociale, valable pour lui et pour les siens ou ayants droit». «Ce qui nous gêne le plus et qui justifie notre refus, c'est qu'il ne s'agit pas de vrais emplois, alors que notre situation de chômeurs exige plus, dira-t-il, car nous sommes pour la plupart des pères de familles avec femmes et enfants, qui avons besoin d'un travail avec droit à la titularisation au bout et pas moins». Il relèvera que pour ce genre d'emploi dans les sociétés comme la Sonelgaz, la Cnas et la Sntf, les offres ne transitent pas toujours en nombre suffisant par l'Anem. «Ce qui nous porte préjudice, estime-t-il, puisqu'on nous offre surtout des emplois de gardiens et d'agents de sécurité, mal payés et de courte durée. C'est pourquoi, le comité des chômeurs est pour l'application stricte de la loi qui fait obligation aux employeurs de passer par l'Anem». En fin de matinée, cinq délégués des protestataires ont été reçus par la responsable de l'agence de l'emploi de Ali-Mendjeli, qui leur a avoué qu'il n'y a pas beaucoup d'offres d'emploi en ces temps de crise à la nouvelle ville. Leur conseillant de lui remettre des demandes en bonne et due forme, des intéressés, et qu'elle ne manquera de les convoquer le cas échéant. |
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