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Des
usagers de la municipalité d'Ain El Turck se sont
rapprochés du ?Quotidien d'Oran' pour exprimer leur vif désappointement au
sujet de la recrudescence du phénomène de l'installation de ?ralentisseurs'
hors normes, qui a tendance à prendre des proportions démesurées. Malgré les
opérations de démantèlement initiées, il y a quelques mois, la pose de
?ralentisseurs' hors normes a repris de plus belle.
Les dernières averses ont mis à nu ce laisser-aller avec les mares d'eau qui se sont formées à la faveur de ces ralentisseurs. La prestigieuse rue Mélinette, dont la chaussée se trouve dans un piteux état, est touchée, de plein fouet, par cette infraction. Les automobilistes qui empruntent, régulièrement, cette rue ont été surpris en début de semaine par l'installation de ?ralentisseurs' hors normes et de cordages. Ce triste état de fait n'est pas spécifique à cette rue, car hormis les deux principaux boulevards, à savoir : Mohamed Khémisti et Harichi Boumediene, cette infraction est allègrement commise dans pratiquement toutes les rues et venelles des quartiers de ladite municipalité. Dans certaines d'entres elles, des riverains ont même installés des cordages, qui mettent à rude épreuve le plus solide des châssis. Notons que cette transgression est très répandue dans les quartier Commandant Ferradj, communément appelé douar ?Maroc' et Haï Bensmir, douar ?Naquousse'. Cette infraction est, également, répertoriée dans les trois autres communes essaimées à travers cette région côtière. Toujours est-il qu'un grand nombre d'automobilistes abordés à ce sujet, par le ?Quotidien d'Oran', ont dénoncé ce qu'ils ont qualifié « de laisser-faire, qui porte préjudice aux biens d'autrui ». A ce triste état de faits s'ajoutent, encore, les chaussées détériorées par des travaux. En effet, ayant été ciblées récemment par une vaste opération de restauration, qui a nécessité de considérables apports financiers, la grande majorité des routes et des rues du chef-lieu, à l'instar de celles des trois autres communes que compte cette contrée côtière, s'est, malheureusement, dégradée au fil des jours. Selon le constat, le massacre, qui ne semble, à priori, pas encore près de cesser, est vivement dénoncé par les usagers, notamment, ceux qui se plaignent des gros dommages causés à leurs véhicules. Il importe de souligner que l'installation de ?ralentisseurs', généralement en béton, par les habitants, a pris des proportions démesurées, ces dernières années, dans la daïra d'Aïn El Turck et ce, avec tous les désagréments et autres considérables dégâts, causés aux véhicules. Le phénomène a pris une ampleur démesurée au fil des jours. Des travaux de réhabilitation des chaussées dégradées par des interventions en sous-sol, effectuées par des sociétés sous-traitantes, affiliées à différentes entreprises étatiques, ont été opérées dans différentes zones de ladite municipalité sans aucune remise en état de la chaussée. Notons, dans ce contexte que ce phénomène, ayant pris une ampleur incommensurable, est notamment répertorié dans les quartiers à forte concentration de la population, essaimés à travers la commune d'Aïn El Turck avec les installations de ?ralentisseurs' en béton, véritable cauchemar des automobilistes non avertis, qui vont crescendo au fil du temps. |
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