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Les dissensions qui «couvaient» depuis l'installation du P/APW en
la personne de M'Hamed Touil d'obédience RND sont
apparues au grand jour lors de la première session plénière de l'assemblée
tenue jeudi dernier. Cette première rencontre des nouveaux élus devait être
sanctionnée par la désignation des vice-présidents et la constitution des
commissions. En effet, les élus FLN et MPA qui se sont vus écarter des postes
de vice-président ont réagi violemment à cette «marginalisation» par de vives
protestations, des injures. Il faut dire que le discours d'ouverture de cette
session par le nouveau P/APW qui se voulait réconciliateur n'a pas réussi à
apaiser les tensions entre les militants de son parti et ses alliés du MSP et
El-Moustakbal et ceux du FLN et le MPA. Malgré les
réactions parfois violentes des militants du FLN et ceux du MPA et l'atmosphère
électrique qui ont caractérisé cette session, la désignation et l'élection
(vote à main levée) des trois vice-présidents permanents, à savoir Ahmed Douma Bouthiba du RND, Mâamar Turki du Front El-Moustakbal et
Noureddine Benyoucef du MSP, ainsi que celles des
deux vice-présidents non permanents, en l'occurrence Anissa Baâdoud
et Abdelkader Bâadj, ont été menées à terme.
Les élus du FLN et du MPA reprochent au président de l'APW «d'avoir fait bénéficier les élus sympathisants des postes de vice-présidents et des postes de présidents de commissions de l'assemblée». M. Touil a déploré l'attitude irresponsable des élus du FLN et du MPA. A souligner l'absence du wali à cette session. Certains la lient à ses obligations professionnelles quand d'autres l'imputent directement à sa volonté de ne pas interférer dans ces luttes intestines de l'APW. |
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