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La DNCG, le fair-play financier et l'argent de l'Etat: Mecherara revient sur ses relations avec la FAF

par Kamel Mohamed

  Mohamed Mecherara, ancien conseiller bénévole de l'actuel président de la FAF, Kheireddine Zetchi, a regretté que la Direction nationale de contrôle et de gestion des clubs (DNCG) ne soit pas mise en place.

Il a fait savoir que c'est le membre du bureau fédéral, Rachid Gasmi, qui devait présider cette DNCG. Mais il se trouve que ce dernier est également président de la commission des finances de la FAF, alors que la réglementation ne lui permet de présider deux commissions en même temps, a relevé Mecherara. Selon l'ancien vice-président de la FAF au temps de Mohamed Raouraoua, la DNCG demeure la seule commission, prévue par la loi sur le sport de 2014, qui dispose des prérogatives de contrôler et de mener des audits sur les clubs et les ligues. Mieux encore, Mecherara a fait savoir que Zetchi, après son élection à la présidence de la FAF, l'avait convaincu du lancement de grandes réformes dans le football algérien, avec notamment la mise en place de la DNCG. «Zetchi m'avait parlé de tolérance zéro dans le fair-play financier», a révélé Mecherara qui avait accepté d'être conseiller bénévole de l'actuel président de la FAF. Mais après s'être rendu compte que Zetchi a fait marche arrière, Mecherara s'est retiré de la FAF, déplorant toute l'anarchie qui caractérise actuellement la gestion du football national. A tire d'exemple, cet expert comptable a estimé que la masse salariale des clubs doit être limitée, car il s'agit de l'argent de l'Etat. «Si un président de club paie les joueurs de sa poche, il est libre de revoir à sa guise les salaires, mais pas avec l'argent de l'Etat», a-t-il fait remarquer, considérant par ailleurs que l'Algérie est le seul pays où la fédération autorise et interdit aux clubs de recruter les joueurs. Il a expliqué que c'est la situation financière de chaque club qui devrait déterminer ses capacités à recruter ou non.