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Ni
promesses, ni engagements, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, en visite hier à Oran, a appelé la presse à
prendre ses responsabilités pour une sortie de crise financière que vivent
actuellement les médias publics et privés. M.Djamel Kaouane a clairement déclaré que «le soutien de l'Etat sera
juste complémentaire et ne pourra plus être de la même manière qu'il a été dans
le passé». Pour le ministre de la Communication, «le soutien de l'Etat n'a
jamais été interrompu même s'il n'y avait pas de reconnaissances en
contrepartie». «Chacun doit faire un effort soi-même», dira-t-il en s'adressant
aux représentants de la presse écrite et audiovisuelle, présents au forum sur
«la citoyenneté et la communication», organisé par le journal Ouest-Tribune à
l'hôtel «Le Méridien». Il a estimé que pour surmonter cette crise qui est une
tendance lourde mondiale et universelle, la presse doit chercher des solutions
pour ramener la publicité et présenter une offre éditoriale variée.
Abordant la presse privée, le ministre a rappelé que «la presse privée est née avec le soutien de l'Etat en bénéficiant des exonérations fiscales et parafiscales et des prix d'impression stables depuis les années 90. Interrogé sur ce que la loi de finances 2018 apporte de nouveau pour les médias, le ministre a affirmé que «rien n'est prévu dans cette loi», ajoutant, concernant le partenariat public-privé prévu dans la charte relative au partenariat sociétaire, signé samedi lors de la tripartite, «il s'agit de partenariat pour des secteurs purement économique et je ne pense pas que les médias publics sont concernés». Concernant le fonds d'aide à la presse, M.Kaouane a annoncé qu'il sera fin prêt en 2018. Il a souligné, d?autre part, que pour l'autorité de régulation de la presse écrite (ARPE), sa création est en cours, affirmant que les membres de cette institution seront élus par leur pairs. |
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