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Il
n'y a qu'à voir le décor funeste qui orne les trottoirs dans les centres
urbains des différentes localités ou encore les bordures des routes à travers
les contrées pour mesurer l'ampleur du désastre qui affecte les villes de
Jijel.
La saleté gagne de plus en plus de terrain sans que personne ne crie gare et aucune localité n'est épargnée. Le cas se colle aux communes de Taher, Sidi Abdelaziz, Emir Abdelkader et la commune côtière de Khiri Oued Adjoul situées a l'est de Jijel, où des décharges sauvages prolifèrent dans plusieurs coins de ces localités, ne cesse de s'agrandir au fil des années, et ce, malgré les travaux de nettoyage qui ont été faits par les services de l'APC. Sur les lieux, le constat est plus effrayant ! « Des objets ménagers solides et autres se retrouvent même sur la chaussée, engendrant de multiples désagréments non seulement au quotidien du citoyen mais porte également atteinte à Dame Nature. Cela fait le bonheur des animaux sauvages, chiens et chats errants, qui trouvent en ces lieux un espace propice pour la nourriture et un lieu favorable pour leur multiplication, d'où un danger sur la vie, notamment des piétons. Le problème de la pollution de l'environnement commence à inquiéter sérieusement les citoyens et les autorités locales, ainsi que la dégradation des paysages, pourtant paradisiaques, enlaidis par la négligence de l'homme et l'absence de moyens pour préserver cette belle nature que Le Tout-Puissant nous a généreusement octroyée. En visitant les différentes villes et les différents villages, le constat n'est pas reluisant. La multiplication des dépotoirs et des décharges sauvages est inquiétante. Les abords des routes et les caniveaux constituent un réceptacle pour toutes sortes de déchets, de bouteilles, de cannettes, de sachets noirs et de bien d'immondices. Ce qui renseigne, on ne peut mieux, sur le déficit en matière de collecte des ordures et le laisser-aller de certains citoyens qui n'hésitent pas à déverser leurs détritus anarchiquement et sans aucun respect pour l'environnement. Une situation qui finira, à la longue, par être néfaste pour la santé des citoyens et pour l'écosystème de toute la région. Les citoyens doivent faire preuve de civisme d'une part, et procéder à la collecte régulière des déchets d'autre part, en vue de déterminer l'ampleur des dégâts et la dégradation de l'écologie. Les responsables sont interpellés pour remédier à cette situation tout en effectuant des collectes (deux à trois fois par semaine) afin d'éradiquer ces poubelles qui prolifèrent ici et là sur les abords des routes, en dotant dans chaque endroit de bacs. Les sachets en plastique, les boîtes de conserves occupent aussi une « bonne place » dans ce regrettable ornement qui enlaidit sensiblement le paysage. Le comble c'est que tout le monde semble se rendre compte du mal, mais quasiment personne ne fait rien pour stopper sa progression. Il y a certes ces opérations de volontariat montées ici et là à l'occasion, mais le réflexe quotidien, individuel, chez le citoyen demeure inexistant. Et c'est le plus grand mal qui continue de ronger la nature et son tableau verdoyant de jadis qui a pris un sérieux coup. A cela s'ajoutent bien entendu, les déchets ménagers. Et la quantité produite est tout aussi effrayante. Plus de 50 mille tonnes de déchets ménagers sont générées par jour, à travers les 28 communes de la wilaya. |
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