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Dans
le but de mettre fin aux marchés informels des voitures, qui causent de sérieux
problèmes du stationnement dans les quartiers où ils se tiennent et de
renflouer les caisses de la commune, le nouveau marché de vente de véhicules
d'occasion, en cours d'aménagement, sur l'assiette des anciens abattoirs à El Hamri, sera opérationnel en début d'année prochaine, a-t-on
appris de l'APC d'Oran.
Le projet permettra de libérer les artères et les trottoirs occupés, depuis plus d'une décennie, dans le quartier de l'Hippodrome, du 2ème périphérique et à Courbet, transformés, au fil des ans, en marchés informels de véhicules. C'est aussi, un soulagement pour les habitants de ces quartiers qui n'ont cessé d'interpeller les responsables locaux pour la délocalisation de ces marchés informels. Ce marché va s'étaler sur une superficie de 7 ha, sera équipé de toutes les commodités. Des bureaux seront ouverts pour faciliter, sur place, les démarches administratives de vente et d'achat, selon la même source. Les droits d'entrée et de stationnement sont fixés à 300 DA pour les véhicules légers. Malgré l'ouverture du marché de voitures d'occasion, à El Kerma, les marchés informels des quartiers «Les Castors» d'El Makkari et de Bastié, au secteur urbain Ibn Sina, sont toujours florissants. Après l'ouverture de ce nouveau marché, l'APC entreprendra les démarches nécessaires pour mettre en application une circulaire interdisant la vente de véhicules dans les espaces informels, sur le territoire de la commune. Le marché informel des voitures des « Castors » est à l'origine de nombreux désagréments pour les riverains. Les ruelles de ce quartier sont à longueur de journée squattées par les vendeurs et les courtiers de voitures d'occasion. A mi-chemin entre Haï Chouhada (ex-Les Castors) et l'Hippodrome, l'avenue Abou Darham a perdu son caractère résidentiel pour se transformer aujourd'hui, en un véritable point noir. Il s'agit-là d'un marché illégal mais aussi un système bien rôdé qui ne favorise ni la quiétude des riverains, ni l'économie qu'il prive d'importantes entrées fiscales. Des véhicules de toutes marques, de toutes puissances, de tous types, à tous les prix, pour tous les goûts affluent, quotidiennement, vers ce marché, éminemment informel de l'automobile. Dans le quartier de Bastié, un autre fief des vendeurs de tacots, la situation n'est pas meilleure. La situation est, encore, plus compliquée entre 17 et 18h, soit aux heures de pointes et de sortie de bureau ou des lieux de travail. Des bouchons de plusieurs dizaines de mètres se forment allant jusqu'à perturber la circulation automobile. |
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