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«C'est
mon dernier match à la tête du staff technique de l'ASMO. Je suis,
officiellement, démissionnaire. J'aurai aimé prendre une telle décision sur une
victoire, à l'occasion de ce dernier match de la phase-aller, mais en vain». Ce
sont les propos tenus par Salem Laoufi, à la fin de
la rencontre perdue face au RC Kouba.
Cette décision a été, diversement, interprétée dans le milieu asémiste, surtout que l'intéressé a annoncé sa démission, sans pour autant éclairer l'opinion publique sur les raisons l'ayant poussé à prendre une telle décision. Certains estiment que cette démission est venue à un mauvais moment, à la veille d'une phase retour qui s'annonce décisive, avec notamment la réception du MOB et un périlleux déplacement à El-Eulma. D'aucuns considèrent que cette décision est dictée par la situation financière et la pression qui commencent à influer, négativement, sur le rendement du groupe. Selon notre source, Salem Laoufi n'a pas été payé, selon notre source depuis plus de cinq mois, et qu'il ne fait plus l'unanimité au sein des supporters et ce, malgré les résultats enregistrés. Pour en savoir plus sur ce qui se trame derrière cette démission et sur les décisions qui seront éventuellement prises, nous avons contacté, pratiquement, tous les responsables du club, mais tous nos appels furent vains. En somme, le flou persiste après que l'ASMO ait perdu le match qu'il fallait, à tout prix gagner, pour rester dans le sillage du groupe de tête comme l'auraient souhaité et exigé les supporters asémistes. En concédant une défaite face à un mal-classé, les asémistes ont raté leur objectif du jour et ne confirment pas leur précieux succès acquis à Skikda. Au moment où les Oranais se sont bien replacés pour jouer à fond l'une des trois premières places donnant droit à la Ligue 1, l'échec inattendu, essuyé devant le Raed, a chamboulé toutes les prévisions de l'entourage de l'équipe. Ceci risque de déstabiliser le groupe, surtout avec cette crise financière qui secoue le club et ce, malgré les promesses des dirigeants. Cette situation plonge le club dans le gouffre, et cela commence à se répercuter, négativement, sur le parcours de l'équipe, en championnat, où elle n'est pas à l'abri d'une mauvaise surprise au coup de sifflet final de la compétition. Pour dénouer cette crise, nous avons appris que Larbi Oumamar aurait, selon une source proche du club, pris attache avec le DJS pour une avance de «cinq millions de dinars sur la dernière contribution financière du wali d'Oran». Pour leur part, les supporters sont sceptiques quant aux capacités de leur équipe, durant les prochains matches, en raison du déséquilibre constaté dans les trois compartiments de l'équipe. Là, il faut dire que les dirigeants et les supporters ne sont pas sur la même longueur d'onde Les premiers avouent, moyens financiers obligent, que le maintien reste l'objectif recherché. Les inconditionnels, eux, estiment qu'au vu du nivellement de valeurs et la philosophie du club, l'ASMO doit accéder pour retrouver sa place parmi l'élite. A présent, l'heure est au bilan pour établir un premier constat afin de fixer, ensuite, un objectif, et notamment trouver les ressources financières pour la suite de la compétition. L'équipe a besoin de se renforcer durant le prochain mercato d'hiver, mais l'ASMO dispose-t-elle des moyens financiers pour le faire ? La question mérite bien une réponse, au moment où le club se trouve au bord de l'asphyxie. |
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