En récoltant deux points seulement sur les quinze possibles durant les cinq dernières rencontres du championnat, l'IRBM broie du noir et ne semble guère près de mettre fin à cette mauvaise série de résultats négatifs, puisque les camarades de Bouzar se sont faits encore une fois épingler à domicile devant leurs supporters par l'ES Mostaganem, leader du groupe, sur le score de deux buts à zéro, avant d'aller chercher le point du nul de chez l'USMM Hadjout samedi dernier.

Les frontaliers ont donc laissé des plumes, concédant le second revers sur leur terrain après celui face à l'ESM Koléa. Ce dernier revers a vraiment fait mal aux joueurs qui se trouvent à présent dans une situation très compliquée, puisque l'équipe n'a gagné qu'un seul match alors que le championnat en est à sa onzième journée. Du coup, le club se trouve dans le bas du tableau, à trois points seulement de la lanterne rouge. Avec 10 points au compteur, soit une victoire, 7 nuls et 3 défaites, la mission des protégés de Fethi Benkabou s'annonce difficile. Si les résultats ne s'améliorent pas d'ici la fin de l'aller, le pire est à craindre. Il faut dire que les Maghnaouis, au vu de la jeunesse de leur effectif et du manque flagrant du nerf de la guerre, sont en panne d'inspiration, malgré les prestations convaincantes et appréciées des camarades du jeune Hammouche qui doivent savoir qu'en football, il ne suffit pas de bien jouer, mais de gagner des matches. En somme, l'IRBM n'assure toujours pas des résultats, soit à domicile ou à l'extérieur, et la sonnette d'alarme est déjà tirée, alors que les supporters craignent beaucoup pour la suite du parcours. Fethi Benkabou, qui a pris le train en marche depuis peu, essaie tant bien que mal de redresser la barre afin de sortir l'équipe de l'impasse, mais la crise financière, qui secoue le club depuis le début de saison et le compte du club bloqué, met l'actuel directoire dans l'embarras, du fait qu'il n'en finit pas d'assumer les erreurs de l'ancienne direction. En effet, pour le moment, les caisses sont vides et les subventions des pouvoirs publics seront retirées directement par les créanciers. Se trouvant déjà dans une position peu reluisante à bien des égards, le directoire commence à se lasser de cette situation qui s'éternise et qui complique sa tâche.

Devant les décisions de justice qui contraignent le club à régler ses dettes, c'est effectivement un grand problème pour les dirigeants du club qui espèrent l'assainissement de cette situation financière à laquelle ils n'ont pas contribué.