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Le ministre
de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a
affirmé vendredi à Alger ne pas être convaincu de la décision prise par le
bureau de la Fédération algérienne de Football (FAF), concernant les critères
qui seront pris à l'avenir pour la convocation de joueurs évoluant dans des
clubs étrangers, notamment les critères de «nationalisme et d'engagement» en
faveur de l'Algérie, soutenant que l'on «ne peut» mesurer le degré de
nationalisme d'un joueur émigré par rapport à un joueur local. «Je pense que l'on ne peut
mesurer le degré de nationalisme d'un joueur émigré intégrant l'équipe
nationale et son engagement. Tous les joueurs possèdent la nationalité
algérienne, aiment leur pays et jouent pour honorer l'emblème nationale. Le
Bureau de la FAF est souverain dans ses décisions et je ne pense pas qu'elles
sont irréfléchies. Cependant, je considère que l'on ne peut dire que le joueur
local est plus nationaliste que son homologue émigré. A mon avis, tous les
joueurs rêvent de porter le maillot de l'équipe nationale et de représenter
l'Algérie.
Les capacités techniques et physiques des joueurs sont les seules critères qui font la différence», a déclaré le ministre vendredi en marge du match ayant opposé l'équipe féminine algérienne à son homologue camerounaise (U17 ans). Le Bureau de la fédération algérienne de football (FAF), réuni ce mercredi à Alger, a établi les critères à partir desquels il sera procédé à la convocation de joueurs évoluant à l'étranger dans l'une des sélections nationales. Il s'agit de l'engagement inconditionnel en faveur de l'Algérie et la supériorité technique par rapport aux joueurs exerçant en Algérie. La décision de l'instance fédérale intervient au moment où la FAF lorgne sur le milieu offensif franco-algérien de l'Olympique Lyon (Ligue 1/France) Houssem Aouar, dont le choix de sélection n'a pas encore été fait. |
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