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La chasse aux «faux arrêts» lancée: Des mesures coercitives contre les transporteurs contrevenants

par K. Assia

La chasse aux «faux arrêts» est lancée par les services de la voie publique de la Sûreté de la wilaya d'Oran. Les transporteurs en commun doivent désormais éviter les faux stationnements, faute de quoi, ils feront l'objet de retraits de documents.

L'opération a débuté, hier, sur le tronçon reliant les amandiers à Es Seddikia. Plusieurs transporteurs de bus ont été verbalisés pour des arrêts opérés à hauteur de la glacière et d'autres axes le long de ce 2ème boulevard périphérique.

Une situation incompréhensible de l'avis de certains transporteurs en commun qui ont tenu à dénoncer l'absence de matérialisation des arrêts de stationnement par les services de l'APC d'Oran. Le problème est dû, selon le porte-parole de l'union nationale des transporteurs algériens UNAT d'Oran, à l'absence du plan de transport qui définit clairement ces points de stationnement.

Ce travail pour la matérialisation de ces arrêts a débuté, selon notre interlocuteur, fin 2015, et s'est poursuivi durant l'année 2016 où une commission composée des représentants des Transports, de la Sûreté et de l'Union nationale des transporteurs algériens (UNAT) d'Oran, avait été mise en place, pour concrétiser sur le terrain les préoccupations des professionnels du secteur. Plusieurs arrêts avaient été définis tout d'abord sur la ligne 51, l'une des plus importantes, puisqu'elle relie le Palais des Sports à Hay Es-Sabah. Pas moins de 23 arrêts avaient été, ainsi, définis, conformément aux orientations des parties concernées, des points que les transporteurs sont contraints de respecter, faute de quoi ils seront sanctionnés.

Sur la ligne 37 reliant El Hassi à la place Valéro, la commission avait procédé à la matérialisation de 18 points de stationnement. Les membres de cette commission avaient pris en considération plusieurs paramètres dont le facteur démographique et l'étendue de chaque ligne. C'est le cas de la ligne 11 reliant Hay Es-Sabah à la place Valéro où 22 arrêts avaient été déterminés par la commission. Quelque 27 points de stationnement avaient été désignés le long de la ligne B reliant Les Amandiers à Es-Seddikia. La commission avait également défini 18 arrêts de bus pour les bus 37 et 15 et pour la ligne 18. Par ailleurs, sur le terrain et malgré le travail d'identification, certains arrêts n'ont jamais été matérialisés, ce qui est à l'origine de cette anarchie. Idem pour les bus relevant de l'entreprise des transports urbains d'Oran ETO qui sont confrontés au problème de la non matérialisation des arrêts.

Des dizaines d'autobus empruntent des rues et des quartiers souvent dépourvus d'arrêts matérialisés et même si ces plaques de stationnement sont installées, elles ne sont pas de qualité.