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Les différents dispositifs de
soutien à l'emploi et de création de micro-entreprises connaissent un grand engouement
de la part des jeunes. Depuis le début de l'année des centaines de demandes de
crédits ont été déposées auprès de l'Agence nationale de gestion de
micro-crédits (ANGEM). A ce titre, 125 projets d'investissement ont été
financés. Ces projets entrent dans le cadre de la formule dite de «financement
triangulaire» (intéressé, ANGEM et banque) et dont le montant ne dépasse pas 1
million de dinars. Pour ce qui est des dossiers concernant l'achat de matières
premières, dont la gente féminine, au foyer, représente la grande majorité des
demandeurs, plus de 427 demandes ont été validés. Ces financements sont
répartis dans différents secteurs, tels que la petite industrie, la couture qui
demeure sollicitée, de plus en plus, par les femmes, ainsi que la coiffure et
la fabrication des gâteaux. Il s'agit du prêt non rémunéré à 100.000 DA.
Cette formule est très sollicitée par les femmes qui activent dans le secteur artisanal, notamment, la fabrication de pâtes alimentaires, de couscous, de pain traditionnel, de pâtisserie et de gâteaux traditionnels, le prêt-à-porter et la confection, la fabrication de linge domestique (linge de cuisine, d'ameublement...) et la tapisserie. L'apiculture, la coiffure et les services informatiques figurent, également, parmi les activités choisies par les femmes. Le dispositif a pour objectif de lutter contre le chômage et la précarité, dans les zones urbaines et rurales. L'engouement de jeunes pour les crédits octroyés, dans le cadre du dispositif gestion de micro-crédits (ANGEM) est le résultat de différentes mesures prises par les pouvoirs publics, comme l'allègement des procédures administratives et bancaires. |
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