Comme on s'y attendait un peu,
la commission de discipline a sanctionné sévèrement le jeune président de
l'USMK, Walid Boukrouma, en lui infligeant une
suspension de toute activité officielle à la tête du club des Chabords durant une période de deux ans ferme, dont une
année avec sursis, « pour voie de fait envers officiels du match sans lésion
corporelle, en fin de partie », lit-on dans le procès-verbal du 21/11/2017 de
la commission de discipline de la DNA. Cette lourde sanction est assortie d'une
amende de huit millions de centimes. Plus encore, la commission de discipline a
fait injonction au club khencheli de rembourser
l'équipement des arbitres qui a été subtilisé par ses joueurs et ses dirigeants
qui s'étaient introduits dans le vestiaire des arbitres à la fin de la
rencontre. Cette sanction, on le sait, intervient après le rapport de l'arbitre
de la rencontre US Chaouia-USM Khenchela de la
neuvième journée, Bachiri, qui a signalé avoir été
agressé physiquement et renversé à terre par Boukrouma
à la fin du match qui s'est terminé par la victoire de l'USC.
Dans son procès-verbal, la
commission de discipline a indiqué que « le club de l'USMK est tenu de
rembourser le matériel d'arbitre volé après effraction de la porte de son
vestiaire par les joueurs et quelques dirigeants en fin de partie (le kit
comprend téléphones, écouteurs et chargeurs, ainsi que d'autres appareils
électroniques). Et d'ajouter à la fin que « les suites de cette affaire
apparaitront ultérieurement », ce qui laisse supposer clairement que le dossier
de l'affaire USC-USMK reste ouvert.