Le
projet de réalisation d'une polyclinique dans le village côtier de Cap Falcon,
qui aurait permis la prise en charge sanitaire d'une population dont le nombre
ne cesse de s'accroître au fil du temps, semble à priori avoir été renvoyé aux
calendes grecques. La réalisation de ce projet devait en principe éradiquer les
contraintes et autres désagréments auxquels est confrontée la population de Cap
Falcon, en sollicitant l'actuel centre de santé qui tombe en ruine et ne répond
plus à la demande croissante des malades de cette zone de la municipalité d'Aïn El-Turck. En effet, la
réalisation d'une polyclinique, qui pèse de par son importance dans le secteur
de la santé, qui a été inscrite par la daïra d'Aïn
El-Turck sur le plan d'action quinquennal 2013/2017,
comprenant 58 opérations, figure parmi les 18 opérations à réaliser en 2014.
L'assiette devant abriter ce projet, accordée à l'époque par la wilaya d'Oran
sur proposition de la daïra d'Aïn El-Turck, a été choisie et retenue.
Un
apport d'un montant de 10 milliards de centimes a été estimé pour financer les
travaux de ce projet avec un délai de réalisation de 12 mois (information
rapportée à l'époque par Le Quotidien d'Oran). L'annonce de la réalisation de
cette polyclinique à Cap Falcon a suscité le soulagement de la population,
obligée de se déplacer jusqu'à la commune d'Aïn El-Turck pour se soigner. Les habitants, qui se sont sentis
lésés, ont rapidement désenchanté en ne voyant rien venir. « Pourquoi nos
responsables n'ont point honoré leurs engagements vis-à-vis de la population et
pourquoi sommes-nous obligés de nous déplacer jusqu'à Aïn
El-Turck pour des soins ? » s'est interrogé avec une
pointe de dépit un père de famille demeurant dans ledit village depuis près
d'une vingtaine d'années. La même déception s'est manifestée chez les riverains
de la localité de St Roch, en constatant finalement que le projet de
réalisation d'un centre de santé a connu le même triste sort que la
polyclinique du village de Cap Falcon. En effet, il était prévu en 2014 la
réalisation d'un centre de santé, inscrit par la daïra d'Aïn
El-Turck sur le même plan d'action quinquennal
2013/2017, parmi 18 opérations à réaliser en 2014. Une enveloppe d'un montant
de 4 milliards de centimes a été estimée pour financer les travaux de
réalisation de ce centre de santé, destiné à la prise en charge sanitaire des
habitants de la localité de St Roch (information rapportée à l'époque par Le
Quotidien d'Oran). Accordé à l'époque par la wilaya d'Oran sur proposition de la
daïra d'Aïn El-Turck, ce
projet, mort-né, a, en toute vraisemblance, été mis aux oubliettes au grand dam
des riverains de St Roch. Ces deux malheureux états de fait suscitent la
consternation des populations des zones où étaient prévus ces deux projets de grande
utilité pour le secteur de la santé, qui s'interrogent sur les raisons de leur
renvoi aux calendes grecques.