|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
La
première tranche des travaux de confortement du massif rocheux de la Corniche
oranaise, qui consiste en l'injection d'une couche de béton et la fixation
d'ancrages sur la paroi rocheuse, est en phase d'achèvement. Une grande partie
du massif allant du lieudit Monte-Cristo jusqu'au tunnel de Mers El Kébir a été couverte d'un béton spécial, a-t-on constaté
sur place. Des sources proches de la direction des travaux publics affirment
que les travaux avancent à un rythme soutenu en vue de livrer le projet avant
la saison estivale 2018. Cette phase d'injection de la couche de béton sera
suivie par la pose d'un grillage non oxydable pour éviter tout éboulement de
rochers. Nos sources indiquent que le projet, au vu de son importance, a été
confié a une société française spécialisée dans les
travaux de «haute voltige» et qui fait appel à deux équipes d'une trentaine de
spécialistes dans l'alpinisme et l'escalade des façades rocheuses. Ce massif
rocheux reliant Mers El Kébir à Oran sur une distance
de 5 km fait l'objet, selon nos sources, d'une opération de renforcement pour
une enveloppe budgétaire estimée à 614 millions de dinars.
La paroi rocheuse de la Corniche inférieure, qui a fait l'objet initialement d'opérations de confortement, constitue un réel danger pour les usagers de cet important axe routier qui relie Oran à la Corniche Ouest. Pour rappel, un avis d'appel d'offres national et international avait été lancé pour le choix d'une entreprise qualifiée capable de prendre en charge les travaux. Il est également utile de rappeler à ce sujet que deux opérations similaires avaient été lancées auparavant. En 2010, sur une distance de près de 11 km de massif rocheux entre dit Monte-Cristo et St-Rock. Juste après, une opération d'urgence a été lancée sur la falaise surplombant la route du port (RN 11), la rampe du Commandant Ferradj et le tronçon de la RN 2 allant du tunnel situé à l'entrée de la pêcherie jusqu'à Monte-Cristo. Une partie de la falaise avait été couverte par un grillage de protection non oxydable fixé par des ancrages et par l'érection de murs de confortement. La route de la Corniche constitue un réel danger pour les usagers compte tenu de sa spécificité mais aussi par le nombre sans cesse croissant des usagers qui l'empruntent quotidiennement. Contrairement à la Corniche inférieure, la Corniche supérieure attend toujours son projet de confortement. Les usagers de cette route ont lancé plusieurs appels aux responsables à propos des dangers imminents qui s'identifient à travers les chutes de gros blocs de pierre, notamment en période hivernale. En effet, à maintes reprises, des automobilistes ont fait état de chutes de gros blocs ainsi que des grappes de cailloux, de la montagne Murdjadjo, longeant partiellement cet axe routier nouvellement restauré, notamment sur le territoire d'Aïn El-Turck. L'installation d'un filet de protection s'avère plus que nécessaire pour éviter toute fâcheuse éventualité aux graves conséquences sur les automobilistes qui empruntent régulièrement cette route. «Nous interpellons les responsables concernés sur ce malheureux état de fait qui expose nos vies au péril. Un filet de protection devrait être installé en urgence avant que ne se produise l'irréparable», a déclaré en substance un automobiliste domicilié à Bousfer qui emprunte régulièrement cette route pour se rendre à Oran, son lieu de travail. Notons qu'une opération de grande envergure, ayant nécessité l'usage de la dynamite, et pour laquelle un apport financier d'un montant de 123 milliards de centimes a été dégagé, a été lancée près de quatre ans auparavant pour restaurer cet axe routier qui se trouvait dans un état déplorable. |
|