|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Au
titre du «Programme de subventions locales» pour l'année 2017, l'Initiative de
Partenariat pour le Moyen-Orient (MEPI), relevant du Département d'Etat
américain, a retenu six projets en Algérie, ont annoncé, hier lors d'une
conférence de presse, Lawrence Randolph et Manu Bhalla,
respectivement Chef de mission adjoint à l'ambassade des Etats-Unis à Alger, et
Directeur régional du MEPI.
Le montant global de financement du programme de subventions locales pour l'Algérie, au titre de l'année 2017, est l'équivalent de 700.000 dollars. Les financements «varient de 80.000 à 200.000 dollars», a indiqué M. Bhalla, lors de la conférence de presse qui s'est déroulée à l'ambassade US. S'adressant aux porteurs des six projets lauréats, le directeur régional du MEPI a rappelé la «rude concurrence» qui a prévalu lors du processus de sélection, et a affirmé s'attendre «à de bons résultats». Les six projets retenus cette année vont de la formation de journalistes à l'aide au développement de compétences managériales destiné à des étudiants, en passant par la formation de jeunes entrepreneurs, ainsi que la formation de militants associatifs. Ainsi, le projet «So'Portunity Algeria: Standing for Social Opportunity», mis en œuvre par Human Development Network (HDN Algeria) consiste, selon sa directrice Nawel Guellal, à «former et accompagner 40 jeunes entrepreneurs via une plate-forme innovante en ligne» pour les aider à «créer leurs propres entreprises sociales et locales». Le projet sera déployé dans trois wilayas: Oran, Biskra et Ghardaïa. «Pour un journalisme spécialisé, c'est le projet réalisé par IN-tuition, le centre spécialisé dans la formation en langues étrangères. Le projet, selon le journaliste Khaled Drareni, «va bénéficier à 80 journalistes» issus d'Alger, de Ghardaïa, de Constantine et d'Oran. Il s'agit d'une série de formations pour améliorer les «compétences en journalisme économique et local, et créer un référentiel de réseautage en ligne pour les journalistes spécialisés». Lancé par l'Association des Femmes en Economie Verte (AFEV), le projet «Green Entrepreneurship For All? prévoit la «formation et l'encadrement» de «75 jeunes diplômés universitaires» issus de cinq wilayas (Tiaret, Ghardaïa, Tipaza, Sétif et Alger). Selon la présidente de l'AFEV, Karima Bergheul, le projet consiste à aider ces diplômés «à élaborer leurs plans d'affaires dans les domaines de l'économie verte». D'une plus grande envergure, le projet «The Entrepreneurship, Leadership and Innovation Project? (ELIP), lancé par le «Réseau Entrepreneurial Global (REG)» est destiné à «développer les compétences managériale et techniques» de «1.200 étudiants universitaires», «stimuler leur esprit d'entreprise dans les campus» et les «encourager la création de startups». Selon Fatiha Rachedi, président de REG, le projet, qui prévoit la «création de 40 startups», sera déployé dans «20 wilayas». Le projet «MAHARA'TY Employment Accelerator?, géré par Business Wise, vise à encadrer «180 débutants et demandeurs d'emploi», de Blida, Béchar et Annaba. Il s'agit de les doter de «compétences professionnelles et techniques fondamentales», mais également de leur «fournir des informations sur le marché du travail pour accéder à des emplois et assurer un encadrement parallèle pour le développement de carrière», a expliqué M'hamed Kouidmi, Manager Director de Business Wise. Quant au sixième projet retenu dans le cadre du «programme de subventions locales» du MEPI, pour 2017, il est l'œuvre de l'Association AGIR de Bouira. Intitulé «Algeria 2.0: a place for learning, a space for expression, a laboratory for ideas» (Algérie, un lieu pour apprendre, un espace pour s'exprimer, un laboratoire des idées), il consiste, selon Rosa Redjdal, à encadrer «20 jeunes activistes et leaders» associatifs pour les aider à «créer des projets communautaires au niveau local sur la citoyenneté active, l'engagement civique et la participation de la société civile au sein de leur communauté». |
|