Avec
la précision que «les échanges commerciaux annuels de la France avec l'Algérie
sont de 8 milliards d'euros, que 450 entreprises françaises sont implantées en
Algérie, assurant 40.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects, la
délégation officielle française, menée par Jean Yves Le Drian
est la première à venir en Algérie, après l'élection d'Emmanuel Macron, à la présidence de la République. Elle a signé
trois accords de partenariats dont le plus important (du moins aux yeux des
Algériens), le pacte d'actionnaires entre Condor, PMO Constantine, Palpa-Agro
et PSA Peugeot Citroën qui installera son usine de montage dans la région
d'Oran. C'est un investissement de 112 millions d'euros (certains diplomates
indiquent 110 millions d'euros), avec une création de 1.000 emplois directs et
400 indirects, pour une production de 25.000 véhicules, dans un premier temps,
75.000 d'ici à 2030 et 100.000 au-delà, avec une prévision d'exportation de 10%
et un taux d'intégration de 40%.
Schneider
Electric, une firme spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des
produits de gestion d'électricité et automatisation a, elle aussi, signé un
pacte d'actionnaires avec Elec El Djazair,
pour la fabrication d'équipements électriques de basse, moyenne et haute
tensions pour un montant de 15 millions d'euros. «C'est un montant minime parce
que l'infrastructure existe il faut la mettre à niveau, on veut spécialiser l'ENIE
Bel-Abbès dans l'électronique et le numérique, elle a
une technologue américaine de qualité,» nous dit le P-DG d'Elec
El Djazaïr. Il estime que «la jonction avec
Schneider, pour la basse, moyenne et haute tensions
est pour plus développer le contrôle surtout pour la sécurité industrielle qui
n'existe pas en Algérie, nous voulons sécuriser nos installations.» Le 3ème
accord repose sur un protocole liant AGROLOG et AGROMED pour la mise en place
d'un consortium à l'export des fruits et légumes vers l'Europe et un
partenariat dans le domaine des produits agricoles Bio.