Le
secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), M. Djamel Ould Abbès, n'a pas été tendre,
hier à Tizi Ouzou, envers
ceux qui lui reprochent de s'accrocher à la légitimité historique pour
gouverner. Et au dernier leader politique à l'attaquer sur ce plan, en
l'occurrence le président de l'un des partis de la coalition présidentielle,
Amar Benyounès, Ould Abbès a lancé que «le FLN est en droit d'entretenir la
légitimité historique que personne ne peut lui retirer», allant même à rappeler
que «Krim Belkacem avait
paraphé les accords d'Evian au nom du FLN». Tentant de rassurer les employés
des entreprises publiques quant aux conséquences de la difficile conjoncture
financière du pays, le SG du FLN affirme qu'«aucun travailleur algérien ne
perdra son emploi et personne ne touchera aux entreprises publiques».
A
noter que le meeting électoral de Djamel Ould Abbès avait connu plus d'une heure de retard avec
d'incessantes coupures d'électricité dans la salle qui l'abritait. Des coupures
qui ont contraint le SG du FLN à écourter son intervention sans manquer de
qualifier ces mêmes coupures de «sabotage».