Deux
semaines se sont écoulées, après l'effondrement de l'immeuble n°7, de la rue Djelat Habib, ex Avenue de Canastel,
dans le quartier Gambetta et les familles sinistrées sont toujours dehors. « On
attend toujours la décision des responsables de la wilaya », dira l'un des
locataires, avant d'ajouter que les représentants des familles ont été reçus,
cette semaine par des responsables, à la wilaya qui leur ont promis de trouver
un terrain d'entente. « On a refusé d'être relogés au pôle urbain de Oued Tlelat et on a proposé aux services concernés de nous
attribuer des pré-affectations, en attendant l'achèvement des logements au pôle
urbain de Belgaid. On attend toujours », affirme un
autre représentant des locataires.
Ces
derniers sinistrés, suite à l'effondrement de leur immeuble survenu le 26
octobre dernier à cause des travaux de fondation de construction d'un chantier
mitoyen, refusent toujours leur relogement au pôle urbain de
Oued Tlelat. Le wali qui s'est déplacé sur le
lieu du sinistre, le jour même de l'effondrement, a pris une décision de
reloger en urgence une quinzaine de familles à Oued Tlelat.
Sur les 15 familles concernées par le relogement à Oued Tlelat , 3 ont pris
possession de leur logements, vendredi dernier. Les autres campent sur leur
position. « nous refusons d'aller à Oued Tlelat . On a été recensé en 2015 , et
les autorités nous ont promis des logements sociaux au nouveau pôle urbain de Belgaid », affirment les habitants de cet immeuble. « On
habite au centre- ville depuis une soixantaine d'années, ont
ne peut pas quitter Oran, du jour au lendemain, pour habiter dans une commune
limitrophe. Nos enfants sont scolarisés à Oran. Oued tlélat
est trop loin », dira l'un d'eux. Du côté de la wilaya on apprend qu'il n'y a
pas de logements achevés pouvant abriter ces familles à Belgaid.
Le programme destiné aux familles du vieux bâti du centre-ville n'a pas été
achevé. Les logements déjà achevés ont été attribués, dans le cadre des,
pré-affectations.