Dans le cadre des dispositions prises par la wilaya d'Oran pour mettre un terme aux rejets des eaux usées dans le lac de Telamine, la wilaya d'Oran a débloqué une enveloppe financière de plus de 40 millions de dinars pour la réalisation d'une station de relevage des eaux usées à Hassi Ameur. Selon des sources proches de la commission de l'Environnement de l'APW, les travaux de réalisation de cette infrastructure ont été lancés, il y a une quinzaine de jours. Nos sources indiquent que le projet prévoit, en outre, la réalisation d'un collecteur.

Outre la préservation du lac Telamine, notre interlocuteur indique que ce projet vise à améliorer le cadre de vie des habitants de plusieurs communes et localités qui souffrent à cause du problème de collecte et d'acheminement des eaux usées.

Notre source signale que les eaux usées seront acheminées vers la station de traitement et d'épuration (STEP) prévue dans la zone de Gdyel, au titre du programme 2018, en amont du lac Telamine ; une zone protégée dans le cadre de la convention ?Ramsar'.

En parallèle à la préservation du lac Telamine de la pollution, la réalisation de cet ouvrage permettra de préserver la santé des populations de Hassi Ameur, Hassiane Toual, Hassi Benokba, Benfréha, Gdyel et Hassi Mefsoukh.

Signalons que le wali d'Oran qui avait effectué, récemment une visite dans la daïra de Bir El Djir où il a eu droit à des explications sur la situation des eaux usées qui sont, actuellement, acheminées, à ciel ouvert, vers le lac Télamine long de 13 km, le chef de l'Exécutif avait instruit le directeur des Ressources en eau à réaliser, selon les normes, le tracé du nouveau réseau d'assainissement, à savoir la réalisation de conduites souterraines, qui déboucheront vers la STEP projetée à Gdyel, en raison des volumes importants des déversements, à ciel ouvert, des eaux usées de Hassi Ameur vers le canal, avec tout ce que cela suppose comme problèmes d'ordre environnemental et de santé publique.

Le wali a insisté sur l'urgence de cette opération avec une décision d'évaluation financière chiffrée. « La priorité est donnée à la prise en charge des communes qui subissent un rejet à ciel ouvert », avait insisté le wali.