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Sports :
LFP - 15 décembre, date butoir pour s'acquitter des dettes: Plusieurs clubs dans l'embarras risquent gros
par Kamel Mohamed ![]() La FAF a fixé la date butoir
du 15 décembre prochain aux clubs du championnat de football professionnel des
Ligues 1 et 2 pour s'acquitter de leurs dettes. Cette date coïncidera avec la
fin de la phase aller du championnat. Plusieurs clubs
sont tenus de régulariser la situation de leurs joueurs, lesquels avaient saisi
auparavant la Chambre de règlement des litiges (CRL) à la FAF. Les dettes
cumulées de ces clubs se chiffrent à plus de 500 millions DA (50 milliards de
centimes), a-t-on indiqué à la FAF. Ces clubs sont dans l'impossibilité de
régler ces dettes à la date fixée dans la mesure où ils sont en difficulté
financière, a-t-on encore expliqué à la fédération. Pour rappel, et au cas où
ces clubs ne parviennent pas à payer leurs dettes, la FAF a prévu d'appliquer
la réglementation, à savoir défalcation des points allant jusqu'à la
rétrogradation du club en division inférieure. Actuellement, 90% de la masse
salariale des clubs représente les salaires des joueurs. Même si certains clubs
ont été contraints de revoir à la baisse les salaires de leurs joueurs, ils ne
sont pas en mesure de payer leurs dettes, d'où le risque de sanctions
auxquelles ils sont exposés. Et, devant le tarissement des ressources
financières et le manque, pour ne pas dire l'absence des aides de l'Etat,
plusieurs clubs risquent de disparaitre carrément sous le poids des dettes. En
plus des salaires des joueurs, ces clubs sont également tenus de régulariser
leur situation vis-à-vis de la caisse nationale des assurances sociales (CNAS).
En somme, l'étau se resserre sur les clubs, habitués à fonctionner avec les
aides de l'Etat. Aujourd'hui, avec la politique d'austérité prônée par l'Etat,
les clubs se retrouvent en faillite et leur gestion est à revoir. Cela amènera
la direction nationale de gestion et de contrôle des clubs (DNCG) à entrer en
action pour accompagner ces clubs dans leur gestion, de manière à adopter un
système de gestion basé sur la transparence. L'informel et l'argent qui circule
sous la table ou dans «les sachets», pour reprendre une expression typiquement
algérienne par laquelle on désigne l'argent sale ou l'argent de l'informel,
doivent être bannis. Une gestion transparente des clubs précipiterait le départ
de la plupart des actuels dirigeants, qui ont conduit le football algérien à
cette situation de blocage.
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