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Oran :
Aïn El Turck: Les nids-de-poule et les ralentisseurs hors normes décriés par la population
par Rachid Boutlelis ![]() Chaussées
défoncées, parsemées de nids-de-poule et de crevasses, impraticables par
endroit, tel est l'état des lieux du réseau routier, qui s'étend sur des
kilomètres à travers la municipalité d'Aïn El Turck. Ce piteux constat, qui est à l'origine de nombreux
accidents de la circulation, a été relevé non seulement sur les rues et les
boulevards mais aussi sur les routes à grande vitesse, à l'exemple de la double
voie longeant partiellement ladite municipalité. Sur cet important tronçon, les
crevasses obligent les automobilistes à freiner brusquement et ce, avec tous
les dangers que peut provoquer cette manœuvre. Ce déplorable état de faits a
été mis à nu par les dernières petites averses et s'est additionné aux pièges
des flaques d'eau dissimulant de véritables crevasses sur la chaussée dont
certaines ont été abandonnées après des travaux effectués par des sociétés
sous-traitantes affiliées à des entreprises publiques. Le phénomène des
ralentisseurs hors normes et autres cordages, devenus un cauchemar pour les
usagers, a également pris de proportions démesurées, notamment, dans les
quartiers essaimés à travers cette municipalité. En effet, hormis les deux
principaux boulevards : Mohamed Khémisti et Harichi Boumediene, cette infraction est allègrement commise
dans pratiquement toutes les rues et venelles des quartiers de la commune d'Aïn El Turck. Dans certaines d'entres elles, des riverains ont même installé des cordages,
qui mettent à rude épreuve le plus solide des châssis. Notons que cette
transgression est très répandue dans le quartier Commandant Ferradj,
communément appelé ?douar Maroc' et celui de Haï Bensmir,
?douar Naquousse'. Cette infraction est également
répertoriée dans les trois autres communes essaimées à travers cette région
côtière. Toujours est-il qu'un grand nombre d'automobilistes abordés à ce
sujet, par ?Le Quotidien d'Oran', ont dénoncé ce qu'ils ont qualifié «de
laisser-faire, qui porte préjudice aux biens d'autrui». A ce triste état de faits s'ajoutent, encore, les chaussées détériorées par des
travaux. En effet, ayant été ciblée, trois ans auparavant, par une opération de
restauration, qui a nécessité de considérables apports financiers, la chaussée
de la rue Melinette constitue un exemple parfait en
termes de dégradation. Le massacre, qui ne semble, à priori, pas encore prêt de
cesser, est vivement dénoncé par les usagers, notamment, qui se plaignent des
gros dommages causés à leurs véhicules. Il importe de souligner que
l'installation de ralentisseurs, généralement en béton, par les habitants, a
pris des proportions démesurées dans la daïra d'Aïn
El Turck et ce, avec tous les désagréments et autres
considérables dégâts causés aux véhicules. Le phénomène a pris une grande
ampleur, au fil des jours.
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