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Avec
l'annonce du relogement de 3.000 familles du vieux bâti, avant la fin de
l'année, en cours, les bénéficiaires de logements de type «F1», il y a une
quinzaine d'années, dans le quartier Haï Essabah,
reviennent à la charge.
Des représentants des habitants qui se sont déplacés au siège de notre rédaction, indiquent qu'une nouvelle correspondance, accompagnée d'une pétition des habitants concernés a été adressée au premier responsable de la wilaya, pour être intégrés aux opérations de relogement. « Nous espérons que les responsables concernés prennent en charge nos doléances ces jours-ci, pour nous inscrire parmi les 3.000 familles à reloger », indique un représentant des familles. Les occupants des «F1» rappellent que la dernière visite de l'ex Premier ministre, leur a redonné espoir, notamment avec l'annonce de plus de 50.000 logements, pour Oran. « Nous espérons faire partie des heureux bénéficiaires, d'autant plus que nous ne sommes pas nombreux », assure notre interlocuteur et d'ajouter : « nous n'arrivons plus à supporter les conditions désastreuses dans lesquelles nous vivons, depuis plus d'une décennie.». Entassées dans des appartements de type «F1», depuis une quinzaine d'années, les familles habitant dans la cité ?300 logements' à Haï Es Sabah ont, è maintes reprises, interpellé les autorités locales pour un éventuel relogement pour les extraire d'une promiscuité étouffante. Un concept d'habitation qui a été pourtant, formellement, interdit par le président de la République. Les concernés lancent un véritable cri de détresse afin de mettre fin à leur calvaire. En moyenne, chaque famille habitant ces logements est composée de 4 à 6 personnes. Tous les locataires ont recouru à des modifications à l'intérieur de leur maison pour «gagner» quelques centimètres de plus». La cuisine, quant à elle a été transformée, en une petite chambre. De ce fait la cuisine a pris la place du balcon qui a été tout simplement supprimé. «Ainsi, le studio transformé, nous avons pu libérer, un second espace, certes très petit, mais qui sert de chambre à coucher», dira un locataire. Cette situation a engendré des maladies, notamment celles, chroniques, dont l'asthme, les allergies, le diabète et l'hypertension. D'autres habitants souffrent de dépression nerveuse, psychoses et autres maladies psychiques et psychiatriques, à cause de l'exiguïté des logements, l'absence d'aération et de lumière, nous nous sommes privés de beaucoup de commodités et de meuble. « Nous avons frappé à toutes les portes des Administrations locales mais hélas aucune suite n'a été donnée à nos sollicitations. Le cauchemar continue», dira le même interlocuteur. Et pourtant, renchérit son voisin, le ministre de l'Habitat avait déclaré, auparavant, que « son département avait demandé aux OPGI de faire des études sur la possibilité de transformer ou d'élargir les habitations de type ?F1' en ?F3' ». Ne pouvant jouir d'un espace de lecture ou de repos chez soi, l'enfant qui fait de la rue sa principale demeure, tombe dans le piège des fléaux sociaux », ajoute-il. Pour rappel, l'Etat a cessé la construction de logements de type ?F1' et ?F2' depuis 2003 sur instruction du président de la République. Le parc national de logements de ce type a été de 25.000 unités avant l'instruction du chef de l'Etat et qu'il ne reste que 13.000 logements qui n'ont pas été transformés soit parce qu'ils sont occupés ou pour des problèmes techniques. Cela représente 2% du parc public des logements locatifs de l'OPGI qui en compte actuellement 800.000 unités, au niveau national. |
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