Les multiples problèmes, notamment la crise financière que traverse le club phare de la Mina, ont fini par avoir raison du président Hamri Mohamed, lequel ne pouvant plus supporter à lui seul le fardeau des charges de l'équipe, a préféré jeter l'éponge. Cette démission intervient dans un contexte où le Rapid a commencé par se ressaisir à la suite de deux victoires consécutives face au CA Batna et la JSM Skikda ayant permis aux poulains de Kadda Aissa par remonter la pente au classement et de redonner espoir aux inconditionnels quant à une éventuelle possibilité de jouer l'accession. Le manque de subventions et la relation peu enviable entre le SSPA et le CSA ont aussi influé sur la décision du président.

Le manque de coordination entre les deux parties a détérioré le climat général au sein de l'équipe, a-t-on appris d'une source digne de foi. Les uns et les autres se jettent la balle de cette crise interne, cause principale de cette polémique au Rapid. Les amoureux du club souhaitent que Hamri revienne sur sa décision et que l'union sacrée soit faite autour de l'équipe par les différents acteurs agissant dans l'environnement du RCR.

Ce dernier a besoin à l'heure actuelle de plus de sérénité pour préparer convenablement le prochain déplacement à Saïda où les coéquipiers de Zidane seront attendus de pied ferme par les Saïdis en quête de points après le revers subi à Tlemcen face au WAT.