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Après
une légère accalmie, les opérations de démolitions seront relancées,
conformément, aux nouvelles directives du wali d'Oran M. Mouloud Chérifi. En effet, le chef de l'exécutif a instruit
l'ensemble des responsables des services concernés à relancer les démolitions
des constructions illicites et celles des extensions anarchiques. Le chef de
l'exécutif a fait état de pas moins de 80 habitations érigées, illicitement, en
plus d'extensions anarchiques qui ont été rasées ces derniers jours. Toutefois,
le wali d'Oran a assuré que ce chiffre ne reflète pas la réalité puisque le
phénomène a pris une ampleur alarmante, notamment, dans certaines localités à
l'exemple d'Arzew, Sidi Chahmi, Ain El Beida, Es-Sénia, entre autres. Dans la seule commune d'Arzew, quelque
1.400 constructions illicites ont été recensées par la Commission technique
mise en place par l'APC d'Arzew. Une opération de recensement de toutes les
constructions illicites a été menée par les membres de la Commission technique
et a ciblé toutes les quartiers et zones, notamment, la cité «Zabana» sur les hauteurs d'Arzew. La cellule de la
protection de l'Environnement du groupement de la gendarmerie d'Oran a traité,
durant les quatre premiers mois de cette année, 299 affaires de constructions
sans permis de construire. Il s'agit le plus souvent d'extensions,
d'aménagements ou carrément de constructions effectuées, sans autorisation.
Durant l'année 2016, les gendarmes ont traité 665 affaires du genre alors qu'en
2015, le bilan fait état de 249 affaires enregistrées. En effet, le phénomène
des constructions, sans autorisation ou sans permis de conduire, continue à
porter atteinte à l'environnement et à l'esthétique des quartiers d'Oran.
L'Administration, pour sa part, réagit avec plusieurs campagnes, lancées depuis des mois c,ontre l'illicite, mais sans moyens d'assumer sa responsabilité, puisque le phénomène devient palpable, dans plusieurs quartiers. Lors de la session de l'APW d'Oran, tenue la semaine dernière, le wali d'Oran annoncé la mise en place d'un dispositif de veille pour éviter la construction de nouvelles habitations illicites, notamment pour les sites qui ont connu des relogements. Dans les nouvelles cités, toute extension illicite sera également démolie. Ce dispositif concernera, aussi, le foncier agricole où des terres ont été squattées par des pseudos occupants. Ces constructions ont été érigées, sur le domaine forestier, au lieu-dit «Coca», sur la côte comme à Aïn El Turck, ou encore à Canastel, entre autres. Ce phénomène ne cesse de se régénérer depuis l'exode sécuritaire des années 1990. Les différents recensements font état de plus de 10.000 habitations illicites réparties à travers les communes de la wilaya. Les différentes opérations de relogement, initiées dans le cadre de la lutte contre l'habitat précaire, ont permis de raser plusieurs bidonvilles et de reloger les familles dans des logements décents. La wilaya a instruit les maires et les chefs de daïra à intensifier les contrôles pour mettre un terme au phénomène qui, malheureusement, a terni l'image de plusieurs villes algériennes Depuis, plusieurs campagnes de démolitions sont menées par les autorités locales et toute opération de relogement est suivie d'une démolition. |
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