Après
avoir interpellé à plusieurs reprises les services de la commune d'Oran, des
habitants et des commerçants du boulevard de l'Industrie, du Bd Hammou Boutlelis et de la rue Ettabari (Ex rue du Cirque) viennent de lancer un appel
pressant au premier responsable de la wilaya pour intervenir et prendre les
mesures qui s'imposent pour mettre un terme à leur calvaire qui dure depuis
plus d'une décennie. En effet, les riverains se plaignent des désagréments
causés par une décharge à ciel ouvert, à cause d'une assiette foncière donnant
sur l'impasse Riga, non exploitée et dont le mur de clôture a été démantelé à
certains endroits. Le terrain en question est une assiette récupérée après
l'effondrement de deux immeubles en ruine, il y a plus de deux décennies. L'impasse
Riga, dont les accès sont obstrués par des tonnes de déblais, s'est transformée
en dépotoir, car au niveau de ces artères, les habitants ne disposent pas de
bacs à ordures, ce qui favorise la prolifération des décharges a chaque coin de rue. Outre l'amoncellement
des déchets et des déblais, les habitants ont interpellé les responsables pour
trouver une solution au problème de l'ex-annexe de l'école Ibn Tachfine (école Montaigne), désaffectée depuis plusieurs
années et qui est tombée en ruine. «Cet espace peut être exploité comme
équipement pour les habitants du quartier», assurent les riverains qui
signalent qu'il est inconcevable qu'un terrain situé en centre-ville soit
laissé ainsi à l'abandon, alors même que les autorités locales se plaignent du
manque latent de terrains à bâtir au niveau de la ville d'Oran.
«C'est
surtout en été que la situation empire, car nous sommes contraints de fermer
fenêtres et volets pour éviter les nuées de moustiques et les odeurs
nauséabondes », assurent nos interlocuteurs. Ces derniers, preuve à l'appui,
affirment qu'une dizaine de correspondances ont été adressées à qui de droit
mais rien n'a été fait. «Nous venons d'adresser une nouvelle correspondance
accompagnée d'une pétition au wali d'Oran pour inciter les services concernés à
réagir. Nous sommes envahis par les détritus et les herbes folles, alors que
nous habitons en plein centre-ville», indiquent les habitants.