Les parents des enfants trisomiques ne savent plus à
quel saint se vouer pour assurer une bonne prise en charge à leur progéniture.
Devant l'indifférence des pouvoir publics, les enfants atteints de trisomie 21
cherchent désespérément de l'aide pour pouvoir vivre convenablement et
s'intégrer le plus normalement dans la société. Les parents qui disent ne
reconnaître aucune association locale pour représenter leurs enfants
trisomiques demandent à la direction de l'Education de leur accorder des
classes spéciales dans les établissements scolaires avec des encadreurs et des
éducateurs afin de leur assurer une scolarité régulière.
La direction de l'action sociale et de la solidarité
doit, elle aussi, s'impliquer davantage dans le processus de leur prise en
charge avec au moins l'attribution de trousseaux scolaires et un bus pour le
transport. A défaut de classes spéciales, l'on suggère de réserver l'ex-siège
des personnes âgées pour assurer un enseignement aux trisomiques et aux
autistes. Les parents interpellent enfin Mme le wali pour faire de son mieux
pour aider cette frange de personnes aux besoins spécifiques.