L'ambassadeur d'Italie en Algérie, Pasquale Ferrara, sera l'hôte de Constantine demain mardi 26 septembre. L'hôte de la ville des ponts visitera la base de vie du groupement d'entreprises algéro-italien de travaux publics, basé à Aïn El-Bey, et dont l'entreprise de son pays CMC de Ravena est le chef de file et qui est chargée de la réalisation et de stations de péage du tronçon de l'autoroute Est-Ouest allant de Bord Bou Arréridj jusqu'à El-Tarf.

L'information nous a été communiquée hier par le directeur administratif dudit groupement d'entreprises en question, M. Piero Piazzolla, qui nous a rendu visite à la rédaction du journal pour nous inviter à couvrir la visite dans la ville des ponts de l'ambassadeur, qui sera d'ailleurs accompagné par les autorités locales et à leur tête le wali, dira-t-il.

Et de poursuivre que le groupement d'entreprises de travaux publics en question est composé de cinq sociétés, dont CMC de Ravena, Ducati, Energia, Technositaf et Rotahem de B. Bou Arréridj. Les interventions de ces dernières concernent le lot Est de l'autoroute Est-Ouest, sur une longueur de 400 km et s'étendant jusqu'à la frontière avec la Tunisie. Toujours selon notre interlocuteur, le projet d'un montant de 34 milliards de dinars a démarré au mois de mai 2014 et concerne la construction d'échangeurs, de stations de péage ainsi que de sept centres d'entretien. Et toutes ces infrastructures, précise-t-il, seront reliées par des installations de télécommunications téléphoniques pour les urgences et contrôle du trafic, à l'effet d'en garantir les conditions d'une totale sécurité. Selon lui, les ouvrages de génie sont en phase de réalisation avancée et dès l'année prochaine, a-t-il assuré, commencera celle de la pose des appareils relatifs auxdites installations. La base de vie de Constantine est le centre des opérations qui sont réparties en 20 emplacements d'activité tout le long du tronçon Est, où 470 ouvriers (tous Algériens) des différentes wilayas traversées par l'autoroute (BBA, Sétif, Mila, Constantine, Skikda, Guelma, Annaba et El-Tarf), sont engagés dans les différents travaux.

Et de faire savoir, enfin, que cette base de vie de Aïn El-Bey compte également, en plus du personnel expatrié et spécialisé des entreprises exécutrices, 30 ingénieurs et techniciens algériens pour améliorer leur formation et compétence dans la gestion des infrastructures autoroutières.