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Dans
la wilaya d'Oran, ils sont des milliers de logements toutes formules
confondues, à savoir : l'habitat rural, socio- locatifs, socio-participatifs et
autres promotionnels aidés, qui accusent un retard de livraison.
Plusieurs mesures ont été prises pour faire face à ces entraves, particulièrement en ce qui concerne les programmes du LPL (logements sociaux). C'est le cas des 350 logements sociaux, à l'arrêt dans la commune de Misserghine. Lors de sa dernière visite, le wali a proposé la résiliation du contrat avec l'entreprise de réalisation. Le premier responsable a indiqué que cette entreprise a été désignée par le ministère de l'Habitat. Dans ce contexte une réunion est prévue, le 26 du mois en cours, au ministère pour décider du sort du projet et la résiliation du contrat. Le même responsable a affirmé qu'une fois, une nouvelle entreprise désignée, elle doit s'engager à respecter les délais de réalisation. A Oran, le retard dans la réalisation et dans la distribution a toujours caractérisé les différents programmes de logements. Depuis leur lancement, certains chantiers accusent un taux d'avancement faible, en raison, d'une part, du manque de moyens matériels et humains, engagés par les entrepreneurs et d'autre part de l'envolée spectaculaire des prix des matériaux de construction et notamment la non qualification des entreprises désignées pour la réalisation de ce programme. Certains projets comme le programme LSP, accusent un grand retard. Pour la dernière partie du programme LSP (logement social participatif), il n'en reste que 786 unités, dont la livraison est prévue au courant du 4ème trimestre de l'année en cours et en début 2018. Rappelons qu'en 2015, huit contrats avec des promoteurs chargés de quelques projets de logements sociaux, ont été résiliés. Il s'agit de projets répartis sur les communes de Ben Yebka, Misserghine, Boutlelis et Hassi Mefsoukh. Quatre entreprises de réalisation de logements sociaux ont été traduites en justice, pour non-respect de cahier de charges, dans les travaux, notamment à Hassi Mesfsoukh et Misserghine. La nouvelle loi sur la promotion immobilière prévoit des peines de prison, allant jusqu'à 5 ans, associées d'une amende qui peut atteindre 2 millions de dinars, à l'encontre des «mauvais promoteurs». Cette loi prévoit un arsenal juridique pour encadrer les opérations inscrites dans le cadre de la vente sur plan. Au total, 63.731 logements, tous types confondus, sont en cours de réalisation, dans la wilaya d'Oran, au titre du programme global des 3 Quinquennaux précédents, permettant à la wilaya de bénéficier de 153.442 logements. |
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